ENQUÊTE – Alors qu’il domine les différents classements musicaux depuis plusieurs années, le rap peine toujours autant à inclure des artistes féminines dans ses rangs. Ces dernières représentent seulement 13 % du paysage hip-hop en 2025.
La saison des festivals touche à sa fin. Et comme à l’accoutumée désormais, le rap a été le genre le plus plébiscité par le public français. « On a passé un cap », se réjouissait le rappeur Favé, 20 ans et 2,5 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, lorsque Le Figaro l’interrogeait sur ce sujet en juin dernier. Mais de quel cap parlait-il ? En zoomant sur les différents événements de l’été, le constat est regrettable pour ce milieu artistique qui se voulait populaire et inclusif dans les années 1990, à l’époque où l’on parlait encore de « hip-hop ». Deux, c’est le nombre de rappeuses présentes sur les scènes des Francofolies de la Rochelle, des Solidays, de Lollapalooza, ou encore de We Love Green, quatre des plus gros festivals de l’Hexagone.
Même le Golden Coast Festival, événement lancé en 2024 et dédié à la culture hip-hop, peine à accueillir des artistes féminines. Cette année, seules Le Juiice, Asinine, Khtek et Juste Shani fouleront la scène dijonnaise du 5 au 7…
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