C’est la première prise de parole des avocates de Jean Imbert, depuis l’enquête publiée dans le magazine Elle, en avril dernier. « Nous ne pouvons plus désormais laisser prospérer sans réagir des récits biaisés et tronqués, récits contredits par de nombreux éléments objectifs et par des témoignages qui continuent de parvenir à notre client« , écrivent les avocates dans un communiqué transmis à RTL ce lundi 25 août.

Au sujet de la plainte déposée ce week-end par l’une des ex-compagnes de Jean Imbert ce week-end, qui dénonce des gifles récurrentes ainsi qu’un épisode de séquestration dans un hôtel, des faits qui datent de 2012-2013, les avocates mettent en avant des « éléments matériels », notamment des « correspondances, posts et témoignages« , « nombreux et clairs en dépit de l’ancienneté des faits allégués ». 

Par exemple, sur Instagram, la plaignante avait notamment partagé des photos de ce week-end à Florence en janvier 2013, comme des photos de vacances classiques alors qu’aujourd’hui elle dit avoir vécu l’enfer. « Cette dernière a publié toutes les trois heures sur les réseaux sociaux des photos de musées, de restaurants, de commerces, et autres images de ses promenades en ville, qualifiant ce séjour avec Jean Imbert de « Dolce Vita ». La chronologie comme le contenu des propres écrits de L. S. pendant ce week-end contredisent objectivement le récit proposé douze ans et demi plus tard par la plaignante », écrivent les avocates.

Une relation d’emprise émaillée de violences

De son côté, la plaignante, que RTL avait pu rencontrer il y a quelques mois, dénonce un épisode de séquestration de plusieurs heures, dans leur chambre d’hôtel. Une séquestration intervenue, avait-elle indiqué, à la suite d’une violente dispute consécutive à la réception du SMS d’un ami, qui l’appelait « ma chérie ». 

Plus largement, la jeune femme dénonce une relation d’emprise émaillée de violences, avec de nombreux exemples à l’appui de son récit très détaillé. Elle avait déposé une première plainte début 2013, classée sans suites.

Concernant la prise de parole d’Alexandra Rosenfeld, dans Elle, les avocates de Jean Imbert évoquent en substance une relation violente des deux côtés. « Si Jean Imbert a assumé sa part de responsabilités et exprimé de profonds regrets au regard de cette relation, des témoignages et de nombreux messages qu’Alexandra Rosenfeld a adressés au cours de cette période à Jean Imbert font état des violences physiques qu’elle-même exerçait à son encontre« , écrivent les avocates. 

RTL a pu consulter notamment des messages écrits, envoyés par l’ex-Miss France à Jean Imbert, des messages comme : « T’es juste pas violent parce que tu sais que je suis pire. » 

Dans l’enquête publiée par Elle, on comprend cependant que les femmes qui l’accusent dénoncent un climat d’emprise, de contrôle coercitif et de violences, psychologiques, donc, mais aussi physiques. Maintenant que l’enquête, médiatique d’abord, devient judiciaire, la Défense montre qu’elle ne compte pas se laisser faire et commence à avancer ses arguments.

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