Comment s’est montée cette académie ?
J’ai démarré les séjours de golf à Tenerife il y a deux ans, principalement l’hiver, et l’été je tourne beaucoup dans les îles britanniques entre St Andrews, le K Club, Gleneagles, Adare Manor, etc. Petit à petit, à force d’améliorer les infrastructures, le practice, on a décidé avec Brendan Breen, le directeur d’Abama qui s’est énormément impliqué, de faire une vraie académie. Il y avait déjà une très bonne base, à partir de laquelle on a monté en gamme les infrastructures. On a refait les planches sur herbe avec des tontes différentes, trois grands greens pour taper, deux putting greens, un practice immense. Donc c’est bien car on peut s’entraîner en situation de jeu, avec des zones de la même qualité que ce que l’on retrouve sur le parcours. Le fait d’avoir des Pro V1 au practice fait aussi la différence. Au-delà du coaching, les gens sont contents de venir dans un endroit d’une telle qualité, comme il en existe peu en Europe. À Abama, il y a deux super hôtels sur le golf, avec des grandes suites, donc c’est hyper pratique et convivial. Tout est sur place, l’hôtel, le golf, la plage, le spa, les restaurants, donc les gens peuvent passer la semaine sans sortir du resort et se concentrer à fond sur le golf car il n’y a vraiment aucune contrainte.
Et donc, vous proposez des séjours de golf à qui veut ?
Exactement : n’importe qui peut s’inscrire pour des séjours d’une semaine, du samedi au samedi. Je ne fais que des petits groupes de deux ou trois personnes pour qu’on joue tous les parcours ensemble, sans séparer les parties. C’est beaucoup mieux d’un point de vue coaching car c’est plus intimiste et convivial. Je ne fais pas de séjour adultes pendant les vacances scolaires, je bloque les dates pour des enfants qui viennent avec leurs parents. C’est vachement sympa car les jeunes sont ensemble et passent une super semaine !
Comment se déroulent les journées lors de ces stages ?
En général, on joue le parcours le matin, et l’après-midi est consacrée aux entraînements. Chacun fait à son rythme, il n’y a pas d’heures fixes car les entraînements sont individualisés : je ne fais pas d’ateliers de groupe. Je passe du temps avec une personne au grand jeu, avec une autre au petit jeu, avec une autre au putting, etc. Chacun est dans sa bulle, et c’est ça que les gens aiment dans le coaching, plus que d’être nombreux dans des groupes où chacun fait la même chose.