Pas besoin d’être à Lourdes pour assister à des miracles. Ce lundi, à Ceres (Italie), terme de la troisième étape de la Vuelta, le monde du cyclisme a assisté à une résurrection : celle de David Gaudu. Déjà troisième la veille, le leadeur de la Groupama-FDJ a été très solide pour s’imposer devant Mads Pedersen et Jonas Vingegaard, qui conserve le maillot rouge de leadeur de ce Tour d’Espagne.

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Cette victoire va permettre à David Gaudu de retrouver le sourire après une saison très compliquée. Depuis sa victoire d’étape sur le Tour d’Oman début février, il est allé de galère en galère. En quatre mois, il a chuté quatre fois, d’abord à cause d’un chat à l’entraînement, puis en course sur les routes italiennes des Strade Bianche, de Tirreno-Adriatico (fracture à la main) et du Giro en mai (profonde entaille à la main encore).

Comme l’année dernière et comme en 2020, où il avait gagné deux étapes sur la Vuelta après avoir abandonné le Tour de France, le Breton misait sur le Tour d’Espagne (23 août-14 septembre) pour sauver sa saison. « La Vuelta m’a sauvé la saison en 2020 et l’an dernier. Je me dis jamais deux sans trois ».