Par
Matheo Girard
Publié le
25 août 2025 à 20h39
Deux hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire, ce lundi 25 août 2025, pour le meurtre d’un homme de 46 ans, originaire d’Argentré-du-Plessis (Ille-et-Vilaine). Son corps sans vie a été retrouvé partiellement calciné, samedi 23 août, à proximité de la base de loisirs de la Haute Vilaine, près de Vitré.
L’enquête, conduite par la brigade de recherches de Vitré, a rapidement mené à l’interpellation de deux individus de 37 et 30 ans (et non 70 ans comme annoncé antérieurement), aussitôt placés en garde à vue.
Des actes de « barbarie »
Ils s’étaient rendus au domicile de la victime dans la soirée de vendredi, contraignant l’homme à monter dans le coffre du véhicule de l’un d’entre eux, avant de prendre la route vers le domicile du second.
« Ils se sont livrés à des violences pouvant être considérées comme des actes de torture et de barbarie. Alors que la victime est, semble-t-il, encore vivante, ils la replacent dans le coffre du véhicule, se rendent sur les lieux où le corps sera découvert, et y mettent le feu », retrace le procureur de la République de Rennes, Frédéric Teillet.
Accusation mutuelle entre les deux mis en cause
Les analyses effectuées sur place ont mis en évidence une fracture de la mâchoire, plusieurs plaies à l’arrière du crâne causées par un objet « type marteau » et des traces de divers coups portés sur le visage par un objet contondant.
Le Parquet de Rennes a donc décidé, ce lundi 21 août, de leur défèrement et de l’ouverture d’une information pour actes de torture et de barbarie, et meurtre aggravé par la commission d’un autre crime.
Votre région, votre actu !
Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous.
S’incrire
Antécédents entre un mis en cause et la victime
« Les deux mis en cause qui décrivent ces faits s’accusent mutuellement d’en être l’auteur, chacun n’admettant qu’avoir été présent tout au long de leur commission », précise le procureur.
L’homme de 37 ans, qui fait l’objet d’une curatelle renforcée, devait être jugé en 2026 pour de précédents faits de violence à l’encontre de la victime.
L’autre a été condamné à dix reprises par la justice pour délits routiers, violences et infractions liés aux stupéfiants. Mais rien, à ce stade, ne relie ce meurtre au trafic de stupéfiants, d’après Frédéric Teillet.
Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.