Le guitariste Karan Katiyar est récemment revenu sur les idées reçues concernant l’Inde, rappelant que ses habitants ne sont ni des terroristes ni négligents en matière d’hygiène, lors d’un entretien accordé à Metal Hammer.

Bloodywood démonte les clichés sur l’Inde

Invité à réagir sur les stéréotypes entourant son pays, Karan Katiyar n’a pas mâché ses mots : “La pire idée fausse que les gens ont des Indiens, c’est qu’ils sont des terroristes. Il n’y a pas de groupes terroristes ni de sectes extrémistes en Inde. Il y en a dans les pays voisins, et comme ces gens nous ressemblent, j’imagine que c’est de là que vient la confusion.”

Le guitariste a également tenu à rectifier un autre préjugé persistant : “On pense aussi que les Indiens ne sont pas propres. Ce n’est pas vrai. Il y a des endroits où les rues sont sales, mais les gens ne le sont pas. En général, nous nous lavons deux fois par jour et nous sommes très attentifs à la propreté de nos cuisines et de nos maisons.” Par ces propos, il cherche à mettre en avant une réalité plus juste de la culture indienne, loin des clichés souvent véhiculés à l’étranger.

Un groupe en pleine ascension

Ces déclarations surviennent alors que Bloodywood continue d’élargir son audience sur la scène internationale. En mars dernier, le groupe a publié son deuxième album studio, Nu Delhi, porté par des morceaux tels que Tadka, véritable hommage à la cuisine indienne. L’opus, qui fait suite à Rakshak (2022), confirme l’ambition de la formation de fusionner metal et traditions locales.

Dans la foulée, la tournée européenne Return Of The Singh a mené les musiciens en France, en Belgique et en Suisse. Ces concerts, qui ont rassemblé un large public, ont témoigné de l’enthousiasme croissant de la scène francophone pour leur univers.