« Violence inouïe ? J’ai cru que c’était du MMA ! » La formule est signée Éric Di Meco, et le ton est donné. L’ancien défenseur de l’OM ne cache pas son scepticisme face à la version livrée par la direction du club au sujet de l’altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe dans le vestiaire rennais.
Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC ce lundi soir, Di Meco a vivement remis en question la gravité prêtée à l’altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe : « On nous a survendu la bagarre. La semaine dernière, on nous a pris pour des jambons et je vois que certains ont plongé la tête la première. »
Selon lui, les déclarations de Pablo Longoria ne tiennent pas : « On sait aujourd’hui que le coach souhaite que Rabiot réintègre le vestiaire. Si De Zerbi n’avait jamais rien vu d’aussi violent durant la bagarre, jamais il n’aurait rouvert la porte à Adrien Rabiot. Donc ça nous explique ce qui s’est vraiment passé, c’est-à-dire une baston de vestiaire. On en a tous connu. »
Il va même plus loin en évoquant les coulisses du vestiaire marseillais d’avant : « Heureusement que les dirigeants d’aujourd’hui n’étaient pas dirigeants à l’époque, sinon je n’aurais pas joué la finale de la Ligue des champions 1993, Basile (Boli) non plus, parce qu’on s’est battus dans le bus en partant du stade Vélodrome pour aller à Munich. »
Pour Di Meco, la décision de sanctionner Rabiot interroge : « On nous a expliqué que le vestiaire était choqué par la bagarre. Mais je reste persuadé que les Hojbjerg et autres ont dû dire : ‘Comment c’est possible de virer un joueur pour ça ?’ Ils ont plutôt été choqués par ce qu’on a fait à Rabiot. »