Patrick Rey est mort. Le Biterrois greffé d’un cœur Carmat au CHU de Montpellier, s’est éteint, a annoncé sa famille à Midi Libre ce 25 août 2025.
« J’ai le regret de vous annoncer le décès de mon mari, Patrick, greffé d’un cœur mécanique de la société Carmat », a annoncé à Midi Libre l’épouse du Biterrois ce lundi. Il avait bénéficié d’une greffe après une vie tourmentée par des problèmes cardiaques.
« Homme bionique »
Depuis une vingtaine de mois, le Biterrois vivait avec un cœur artificiel. Ce qui lui valait le surnom d’homme bionique. Bionique pourtant, il ne l’était pas : Patrick Rey était adorable, d’un courage incroyable et d’une grande douceur.
Il ne cessait d’exprimer sa gratitude envers tous ceux qui l’avaient soutenu. Ils voulait que l’on retienne leurs noms : Philippe Rouvière, le chirurgien, Philippe Gaudard, le patron de l’anesthésie réanimation, Paule Flori, sa médecin généraliste, Sylvie, la référente, Xavier, le taxi, Martine, Marie et Mélanie, les infirmières, les voisins, sa famille, et « surtout mon petit-fils Côme », qui l’aidaient à tenir. Et Pascal Battistella, parti depuis à la Réunion, omniprésent.
Patrick Rey était l’un des deux patients au CHU de Montpellier, engagé dans l’étude Eficas, qui coordonne l’implantation de cœurs Aeson, nom commercial de la prothèse Carmat, en France. « Titanesque », « grandiose »… Son épouse n’avait pas les mots sur l’intervention qui a sauvé son mari. Il était rentré chez lui le 20 août 2024, après sept mois et demi d’hospitalisation.