Un détecteur de monoxyde de carbone s’est déclenché dans un immeuble, quartier Jules Verne, à Nantes, ce lundi en fin de journée. Les pompiers et GRDF sont intervenus. Le gaz qui alimente les chaudières, a été coupé dans une quarantaine d’appartements. Il n’y a pas eu de blessé.
Tout est parti du déclenchement d’un détecteur de gaz, dans un appartement situé au premier étage d’un immeuble, au 1 rue Michel Strogoff, quartier Jules Verne à Nantes. L’alerte a été donnée un peu avant 19 heures. Les techniciens de GRDF et les pompiers appelés sur place ont effectué des relevés qui ont confirmé des taux anormaux de monoxyde de carbone dans l’air, dans plusieurs parties de cet immeuble de sept étages.
Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore, insipide et non irritant, indétectable par le corps humain, bien que particulièrement toxique.
Des reconnaissances dans trois montées d’escalier
Des reconnaissances ont eu lieu dans plusieurs appartements de la même montée d’escalier et des montées d’escalier numéro 2 et 3, où des relevés positifs ont également été constatés. Le gaz a été coupé dans une quarantaine d’appartements sur ces trois adresses. Les pompiers ont aussi effectué des « levées de doute » dans les appartements qui étaient fermés et dont personne ne répondait à l’appel des secours, pour vérifier qu’il n’y avait pas de victime à l’intérieur.
Des investigations dans d’autres immeubles du quartier
Des vérifications ont également été conduites, dans la soirée, sur un périmètre élargi, dans d’autres bâtiments de la même rue et de la rue du Capitaine Némo, située juste à côté.
Dans leur dernier bulletin, envoyé en fin de soirée, les pompiers ne signalaient aucun blessé.
La remise en fonctionnement de chaudières en question
D’après les premières investigations, les émanations de monoxyde de carbone se seraient déclenchées au moment de la mise en fonctionnement des chaudières dans plusieurs appartements de la cage d’escalier numéro 1. Les investigations se poursuivaient dans la soirée.