Par
Manon Reinhardt
Publié le
26 août 2025 à 12h25
La campagne électorale n’a pas encore officiellement commencé, mais les élections municipales sont déjà au cœur de l’actualité. Ce mardi 26 août 2025, le maire de Nice (Alpes-Maritimes), Christian Estrosi, était l’invité de la matinale de Sud Radio. L’occasion d’évoquer cette échéance importante et son plus que probable concurrent, Eric Ciotti.
Si l’on sait déjà que le vice-président d’Horizons sera candidat à sa réélection, après trois mandats, le patron de l’Union des droites pour la République (UDR) n’a pas encore annoncé qu’il se lançait dans la course à la mairie niçoise. Ce ne serait plus qu’une question de jours.
La bataille semble avoir d’ores et déjà commencé.
« Je ne suis ennemi de personne »
Invité dans la matinale de Sud Radio, ce mardi matin, Christian Estrosi a été interrogé sur les prochaines élections municipales qui devraient se tenir en mars 2026 – la date officielle n’ayant pas été communiquée. Notre confrère Jean-François Achilli a notamment évoqué le « duel des frères ennemis Estrosi-Ciotti » à l’antenne.
« Mais moi je ne suis ennemi de personne, et je ne suis pas en campagne […] Je n’ai rien à dire, c’est un adversaire comme les autres », lui a tout de suite répondu le maire de Nice.
L’élu a tout de même tenu à rappeler que l’ancien président LR se trouve sous le coup d’une enquête judiciaire pour des faits présumés « d’enregistrement ou conservation de données à caractère personnel sensibles sans le consentement des intéressés ». Selon les révélations de Libération le 12 août dernier, de nombreuses personnalités niçoises auraient été fichées selon leur religieuse ou ethnique, leur situation de handicap et leur situation financière ou patrimoniale sur un fichier Excel.
Il tacle Ciotti sur l’affaire des fichages
« Je lui ai posé une question il y a quelques jours de cela sur l’affaire des fichages, qui ont été révélés par un certain nombre de vos confrères. Est-ce que c’est vrai ou c’est faux ? Si c’est faux, il faut le dire », a lancé l’édile. Eric Ciotti a d’ailleurs annoncé déposer une plainte contre son futur adversaire pour diffamation.
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« C’était tellement plus simple de me dire que c’était faux », a enchaîné Christian Estrosi en fustigeant : « Quand on commence à ficher des gens pour leur appartenance politique, pour leur appartenance religieuse, pour l’état de leur patrimoine et j’en passe et des meilleurs, je me dis que les Niçoises et les Niçois […] ont beaucoup à craindre de ce côté ».
Aucun doute, la prochaine campagne électorale s’annonce musclée.
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