ENTRETIEN – Alors que les copies de fragrances de luxe font florès sur les réseaux sociaux, la marque préserve ses créations en se réservant des ingrédients exclusifs, grâce à la mise en place de filières « propriétaires ». Explications avec Olivier Polge, le parfumeur créateur de la maison.

Sur TikTok, on ne les appelle plus des copies mais des « dupes ». Si le terme paraît moins frauduleux, il s’agit pourtant bien de reproductions (« duplicate » en anglais) qui n’ont souvent rien à voir avec les formules d’origine. Largement plébiscitées par une Gen Z séduite par leurs prix très bas (certaines s’affichent à moins de 2 euros), ces caricatures approximatives cartonnent sur les réseaux sociaux – le #perfumedupe frôle même les 500 millions de vues sur TikTok- et selon une récente étude menée pour la fédération des entreprises de beauté (Febea), 31 % des Français auraient acheté un dupe cosmétique au cours de l’année.

Pourtant, derrière l’image d’un « bon plan » déniché sur internet et dans les enseignes discount, ces produits viennent bousculer la valeur perçue du parfum en abîmant, entre autres, l’ensemble d’un long processus créatif. D’autant que les droits d’auteur ne permettent pas de protéger les odeurs, contrairement au flacon et au nom. Certaines marques…

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Le Figaro

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