Le lieu où j’aime revenir

« Celui où l’on a fixé le rendez-vous, la salle Crossfit 2 Rives, l’un des premiers endroits où je me rends quand je reviens de quelques jours de tournée. Je sais que je vais y trouver la bienveillance dont j’ai besoin pour me rebooster. J’y suis venu après une rupture dans l’idée de me reconstruire dans l’ombre, j’avais un cardio mais pas de force et je voulais “devenir un homme”. Si je suis un peu plus fort sur le plan physique – huit kg de muscles pris en un an –, je suis surtout plus fort des belles relations nouées ici à un moment où je me sentais mal à l’aise dans ma peau. Une bonne suée collective, ça crée des liens. »

Mon café préféré

« Le café Jeanne, en Grande-Rue. C’est devenu le café préféré de ma chérie pour bruncher le dimanche, alors sans discuter c’est devenu le mien aussi. Mais on a testé le Louis XV et je reconnais que l’endroit est classe et que c’est une excellente idée de l’exploiter de cette manière. »

Mon parc préféré

« Le parc des expositions. Parce que c’est là que j’ai vécu deux moments clés de ma vie : le concours d’entrée en médecine et mon plus gros spectacle à domicile devant plus de 500 personnes avec François Barthélémy pendant la Foire expo, c’était incroyable. Mais pour un vrai parc de verdure, c’est le parc Blondlot , mon parc de quartier où j’allais régulièrement promener Daï daï, mon bon chien japonais roux qui n’est plus aujourd’hui. »

Ma gourmandise préférée

« Le bubble tea, 100 % glucides. J’ai découvert à Paris et je m’approvisionne chez Thé Viêt rue des Ponts maintenant. Je prends fréquemment le train pour aller faire des spectacles partout en France et c’est mon rituel désormais d’emporter un bubble tea pour le trajet et parfois même de repasser en prendre un sur le chemin du retour à la maison. Ce qui n’est pas diététiquement ma meilleure habitude. Mais ça me fait un prétexte supplémentaire pour revenir à la salle de sport. »

Nancy en un mot

« Je négocie pour trois : pluvieux mais chaleureux. Voire réconfortant maintenant que j’ai tourné un peu partout dans le sud. Les clichés se sont confirmés : la météo est quand même sympa là-bas mais le sens de l’accueil est meilleur ici. Et puis pour la météo, je m’arme de patience, avec le dérèglement climatique, ça pourrait s’arranger. Je fais de l’humour bien sûr. »

Ce qui manque à Nancy

« Une salle de spectacle intermédiaire entre les 150 places qu’avait la MJC Pichon, les 800 de la salle Poirel ( où il se produira cette saison, N.D.L.R. ) et les milliers du Zénith. Avec une jauge complémentaire de 300/400 places, à mon sens, avec sa démographie, Nancy ferait une bonne ville tremplin pour des humoristes et artistes en rodage. »