Un premier bilan fait état d’une saison touristique assez satisfaisante, sans croissance particulière. Les hôtels s’en tirent bien, les restaurants beaucoup moins. Heureusement, les touristes étrangers continuent de fortement dépenser sur la Riviera.

La mi-août à peine passée, Côte d’Azur France Tourisme diffuse déjà un premier bilan pour la haute-saison touristique, soit depuis juillet. Les chiffres du printemps, que nous partagions dans cet article, étaient plutôt bons. Cet été, on évoque une légère progression du taux d’occupation des hôtels, campings ou encore des chambres d’hôtes.

Reprenons avec juin, où l’on a constaté que 85 % des hébergements hôteliers rencontraient leur public, soit une progression de 3 points par rapport à la même époque en 2024. En juillet, on grimpe un peu, sans atteindre des sommets, grâce surtout aux événements comme Jazz à Juan, au Nice Jazz Festival ou encore à la Patrouille de France à Menton. Nous arrivons ainsi à 87 % d’occupation, 1 point de plus que l’an dernier.

Des résultats en hausse, sans atteindre des sommets

Parmi les gagnants, on retrouve les résidences de tourisme (+1 point, 79 %) et les logements Airbnb, les locations entre particuliers (+1 point, 74 %). Mais là aussi, les taux ne crèvent pas le plafond.

En août également, les voyageurs s’arrêtent sur le littoral azuréen (92 % sur les deux premières semaines), avec une pointe à 98 % lors du long week-end férié du 15 août. C’est pareillement un peu plus qu’en 2024 (+1 point), sans affoler les compteurs.

À noter tout de même que cette attraction se répand dans les montagnes et les vallées en cette période estivale. Les statistiques y sont assez stables, autour des 50 %, avec quelques pics à 62 % mi-août. Des séjours alliant fraîcheur et quiétude.

Les restaurants désertés ?

En revanche, les restaurateurs n’ont pas vraiment le sourire après l’été. Les établissements culinaires déchantent en raison d’une baisse de la fréquentation de 15 à 20 %. Certains professionnels, notamment dans la gastronomie traditionnelle, relèvent même une chute de 25 %.

Les Américains toujours aussi présents

Depuis plusieurs années, ce sont les visiteurs étrangers qui portent la filière, représentant presque 57 % de la clientèle en juillet et en août. Les plus présents à Nice et dans les alentours sont les Américains, qui sont aussi les plus dépensiers – 170 euros par jour et par personne – devant les Britanniques et les Allemands.

En comparaison, les plaisanciers français déboursent quotidiennement « seulement » 75 euros par tête. On comprend alors mieux pourquoi le marché nord-américain est autant valorisé, à l’image des nombreuses liaisons avec les États-Unis depuis l’aéroport niçois.

Quant aux perspectives, elles semblent favorables avec des réservations en hausse de 3 points pour septembre en comparaison à 2024.