ENTRETIEN – À deux semaines de la chute annoncée du gouvernement Bayrou, l’ancien patron de l’UMP appelle le chef de l’État à «s’adresser aux Français et annoncer son départ dans six mois, au lendemain des élections municipales».
LE FIGARO. – Les Républicains doivent-ils voter «pour» la confiance à François Bayrou, le 8 septembre ?
JEAN-FRANÇOIS COPÉ. – Oui. C’est à mes yeux une évidence au regard de notre engagement gouvernemental, alors que des postes ministériels majeurs (Intérieur, Transports, Agriculture, Santé) sont occupés de manière remarquable par des personnalités de notre famille politique. Cela n’enlève rien aux différences que nous avons avec le camp présidentiel. Les Français, même ceux – et ils sont nombreux – qui n’aiment ni François Bayrou ni Emmanuel Macron, attendent de nous une attitude cohérente et sérieuse. Outre cet esprit de responsabilité, il est hors de question d’associer nos voix, même sous la forme de l’abstention, à celles de La France Insoumise, du Parti socialiste et du Rassemblement national. Il faut penser à l’avenir du pays.
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Si le gouvernement est renversé dans deux semaines, demanderez-vous la nomination d’un premier ministre LR ?
J’ai affirmé de manière constante depuis…
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