La procédure se fait à travers un programme financé par le gouvernement travailliste. Les autres seront admis dans le cadre de bourses privées.

lire plus tard

Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo

Sans paiement. Sans abonnement.

Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info

créer votre compte

se connecter

Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 26/08/2025 15:59

Temps de lecture : 1min

Des étudiants assis sur les marches de l'University College London, à Londres, le 3 mai 2024. (RASID NECATI ASLIM / ANADOLU / AFP)

Des étudiants assis sur les marches de l’University College London, à Londres, le 3 mai 2024. (RASID NECATI ASLIM / ANADOLU / AFP)

Le Royaume-Uni va accueillir un groupe d’étudiants boursiers originaires de la bande de Gaza, a annoncé le gouvernement, mardi 26 août. Selon la BBC, une quarantaine de Gazaouis sont concernés, dont certains devraient faire leur rentrée en première année de master.

L’accueil d’une partie de ces étudiants se fait à travers un programme financé par le gouvernement travailliste. Les autres seront admis dans le cadre de bourses privées. Mais il revient d’abord au gouvernement israélien d’autoriser leur sortie de la bande de Gaza. Les étudiants seront ensuite soumis à un contrôle d’identité dans un pays tiers, a expliqué le ministère britannique de l’Intérieur.

En France, l’inscription d’une étudiante gazouie qui devait réaliser sa rentrée à Sciencespo Lille a été annulée début août après la découverte de messages antisémites. « Une étudiante gazaouie tenant des propos antisémites n’a rien à faire en France. Les criblages effectués par les services compétents des ministères concernés n’ont manifestement pas fonctionné », a avait réagi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Le chef de la diplomatie française avait précisé que la France n’allait plus accueillir de personnes évacuées de Gaza avant les conclusions d’une enquête sur les failles qui ont permis l’accueil de cette étudiante. Le parquet de Lille avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour apologie du terrorisme et apologie de crime contre l’humanité « avec utilisation d’un service de communication au public en ligne ».