700 mètres plus loin, l’un des agresseurs se fait pincer par la police. Douze heures plus tard, il est relâché. Une information qui a fait bondir le mannequin de son lit d’hôpital.
« Si vous pensiez que l’Europe, et l’Allemagne en particulier, n’avait pas de problème d’immigration, j’ai une nouvelle pour vous », explique-t-il sur ses réseaux sociaux.
Après avoir mené sa propre enquête, il a découvert que les deux individus étaient d’origine syrienne. « Il est 11 h 57. Dans trois minutes, l’homme qui a agressé cette fille hier sera libéré. Il ne devrait même pas être là. C’est un trafiquant de drogue en situation irrégulière. Il est assez connu ici, surtout de la police. »
Attaque au couteau en Allemagne : retour à la normale du trafic à la gare de Hambourg« Ce n’est pas la première fois »
Pour lui, ce type d’histoire symbolise parfaitement la problématique de l’impunité. « Ce n’est pas la première fois que ce type frappe des femmes », poursuit-il. « Et ce n’est pas non plus la première fois que son pote s’en prend à lui avec un couteau de quinze centimètres. S’ils sont autorisés à faire tout ça et à être libérés moins de douze heures plus tard… N’ont-ils aucune loi ? Où sont les structures ? Que pouvons-nous faire s’ils sont autorisés à entrer ici, à brandir des couteaux et à terroriser les citoyens ? »
Présent en Allemagne pour rendre visite à son ancienne famille d’accueil, John Rudat assure que son message n’a aucune portée politique. « Ce n’est pas une question de couleur de peau ou d’origine ethnique. Le fond du problème, c’est qu’une femme a été agressée. Le problème de la violence transcende tous les partis politiques. »
Pour nos confrères de Bild, le procureur allemand a expliqué pourquoi la police avait relâché l’individu. « Il n’a pas commis lui-même l’agression au couteau. Par conséquent, il n’y avait pas de motif suffisant pour l’arrêter. »
De son côté, le mannequin est amoché et a dû être opéré. Une collecte de fonds a été lancée pour financer cette intervention chirurgicale et a déjà récolté 46 000 dollars, soit 40 000 euros.