Par
Thomas Bernard
Publié le
26 août 2025 à 18h41
Le sujet était devenu le principal sujet de conversation dans le quartier Doulon, à Nantes. Cet été, des résidents d’un quartier pavillonnaire (avenue des Gazons, rue des Petites Rues et rue de la Noé Garreau) ont appris, sans concertation préalable, le projet d’installation d’un camp temporaire de Roms sur une parcelle, située à proximité de leurs maisons.
Pour rappel les habitants du bidonville, situé au croisement du chemin du moulin des marais et de la rue de la Noé Garreau, étaient sous la menace d’une expulsion d’ici le 28 août 2025.
Depuis plusieurs jours, le collectif a fait part de son opposition au projet et des associations des droits de Roms ont déploré la méthode engagée par la ville de Nantes.
Ce lundi 25 août 2025, le « collectif Doulon » et des riverains ont été reçus en mairie par Simon Citeau, élu du quartier Doulon. Une réunion houleuse à l’issue de laquelle les riverains ont dénoncé « un déni de démocratie ». « À l’issue de ces étapes (les réunions des derniers jours, N.D.L.R), nous avons pris acte », indique Simon Citeau, contacté par actu Nantes.
L’expulsion du camp de Roms reportée
« Les conditions ne sont pas réunies pour l’installation des populations Roms sur le terrain du chemin des Petites Rues », annonce Simon Citeau. Ce mardi matin, l’élu de quartier en a informé les riverains du Vieux Doulon et des associations soutenant le droit des Roms.
« Notre collectif se réjouit de cette décision, enfin empreinte de bon sens. Il est dommage qu’elle n’ait pas pu être prise plus tôt, de façon plus sereine », indique le collectif Doulon dans un communiqué transmis à actu Nantes.
Ainsi, l’expulsion du bidonville du Moulin des Marais 2, initialement prévue ce jeudi 28 août, a été reportée. Selon nos informations, « il n’y aura pas de recours de la force publique » a assuré la Préfecture de Loire-Atlantique à la mairie de Nantes.
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