Les États-Unis et l’Ukraine se sont mis d’accord jeudi 17 avril sur un « mémorandum d’intention » pour l’exploitation des ressources minières ukrainiennes. Une première étape dans un processus de négociation complexe.
Avec notre correspondant à Kiev, Pierre Alonso
Le texte signé jeudi 17 avril tient sur une page. Il comprend neuf points : des grands principes et une feuille de route indiquant les prochaines étapes, en l’occurrence une visite à Washington du Premier ministre ukrainien Denys Chmygal la semaine prochaine. Les discussions techniques se poursuivront à ce moment-là, dans le but d’arriver à un accord final d’ici au 26 avril.
La vice-Première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, s’est exprimée sur le réseau social X pour se féliciter de la signature du document qui ouvre la voie à un accord de partenariat économique et à la création du Fonds d’investissement pour la reconstruction de l’Ukraine.
Le texte ne dit donc rien sur le fond, à savoir l’exploitation des ressources naturelles ukrainiennes. Selon Volodymyr Zelensky, ce mémorandum est un geste de bonne volonté de la part de l’équipe de négociation américaine, qui en est à l’initiative.
Ces derniers jours, les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’Ukraine. Le Kremlin a fait savoir ce 18 avril que la trêve partielle sur les bombardements de sites énergétiques avait expiré. Elle ne sera pas prolongée. De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a prévenu que Washington commençait à perdre patience.