Conférence sur le dispositif des Lieux Refuges au centre administratif de Strasbourg

Conférence sur le dispositif des Lieux Refuges au centre administratif de Strasbourg

Crédit : Topmusic-LF

Comment réagir lorsqu’une personne agressée cherche de l’aide dans la rue ? C’est la question à laquelle tentent de répondre l’Eurométropole de Strasbourg et le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF). Pour cela, une formation s’adresse aux employés des lieux publics tels que les toilettes, les musées ou encore les médiathèques.

Des lieux sûrs pour tous

Inspirés du modèle des « safe places » mis en place lors de la Fête de la musique, ces lieux devront être identifiés comme des espaces sûrs pour toute personne se sentant en danger dans l’espace public. L’idée est simple : quiconque franchit la porte de ces établissements puisse être mis à l’abri, pris en charge et orienté vers une association, une assistante sociale ou la police, selon la situation.

La fiche réflexe 

Pour y parvenir, une formation d’une journée, financée par l’Eurométropole, a été mise en place afin d’apprendre à réagir face à une victime d’agression. Un outil baptisé « fiche réflexe » recense les bons gestes à adopter face à une personne victime d’agression verbale, sexuelle, sexiste, ou encore physique. Pour l’heure, dix-huit volontaires issus de dix directions différentes ont participé à une première session le 23 juillet 2025. Si on n’est qu’au début du dispositif : « L’objectif est qu’à terme cette formation soit intégrée dans la formation des agents de toute l’Eurométropole », souligne Nadia Zourgui, adjointe à la maire en charge de la tranquillité publique.

Les toilettes publiques

« Le 12 novembre, tous les agents des toilettes publics suivront la formation qui a déjà eu lieu, parce que le chef y a participé (…) et c’est très bien de le faire au mois de novembre car juste après il y aura le marché de Noël », souligne l’adjointe à la maire. Le but est d’être opérationnel lors des festivités en cas d’incident. Nadia Zourgui espère que toutes les toilettes publiques pourront être identifiées avec le logo « Lieu refuge ».