A gauche, l’histoire semble se répéter. La rentrée 2025 a d’abord commencé sur la même rengaine qu’il y a cinq ans : d’un côté, socialistes et Ecologistes plaidant pour une candidature commune à la présidentielle, de l’autre, Jean-Luc Mélenchon balayant cette «soupe de logo», déterminé à être une nouvelle fois candidat. Mais depuis que François Bayrou a annoncé un vote de confiance qui devrait accélérer sa chute le 8 septembre, c’est le refrain de l’an dernier qui est de retour, la gauche rappelant au chef de l’Etat qu’elle est arrivée en tête des législatives anticipées de 2024 et revendiquant son droit à mettre en place une autre politique. En réalité, les choses ont tout de même changé… Malgré ses 22 % à la présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon apparaît bien plus isolé qu’il y a cinq ans : une partie de ses anciens fidèles, d’Alexis Corbière à Clémentine Autain, participent à un processus unitaire en cours de concrétisation. Ensuite, contrairement à l’année dernière, la gauche n’appelle plus en chœur à un gouvernement du Nouveau