Lila Salet le 27 août 2025 dans « RTL Matin », parle de Jean Imbert
Capture écran RTL / Abaca (montage)
Après Alexandra Rosenfeld il y a quelques jours, c’est Lila Salet qui a pris la parole mercredi matin sur RTL après avoir déposé plainte pour «violences et séquestration» contre le chef cuisinier pour des faits survenus en 2013.
Mercredi matin, Marc-Olivier Fogiel a reçu Lila Salet en direct sur RTL. L’ex-compagne de Jean Imbert s’est exprimée pour la première fois dans les médias depuis son dépôt de plainte contre lui samedi dernier au commissariat de Versailles, dans les Yvelines. Le parquet a confirmé au Figaro avoir ouvert une enquête pour « violences sur conjoint ».
En 2013, alors qu’elle était âgée de 20 ans, Lila Salet avait déposé une première fois plainte pour violences et séquestration alors qu’elle entretenait une relation avec l’ancien vainqueur de « Top Chef ». « Prise de compassion » pour Jean Imbert selon ses explications à l’AFP, la jeune femme s’était finalement ravisée.
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« J’ai l’impression que la justice n’a pas pu être rendue dans cette affaire parce que Jean Imbert m’a empêché de le faire »
Lila Salet
Douze ans plus tard, c’est la prise de parole d’Alexandra Rosenfeld le 19 août via son compte Instagram qui l’a incitée à relancer une procédure judiciaire. Petite amie de Jean Imbert entre 2013 et 2014, l’ancienne Miss France a ouvertement témoigné des violences qu’elle a subi quatre mois après l’avoir fait anonymement dans une enquête publiée dans le magazine Elle . « Je parle maintenant parce que j’ai mis du temps à guérir. Je suis restée parce que j’étais sous emprise. Je ne cherche rien à gagner, a-t-elle souligné. Je ne suis pas revenue pour me venger. Je suis revenue pour soutenir celles qui sont devenues des amies. »
Sur RTL, Lila Salet dit avoir l’impression de reprendre le fil de sa vie laissé en suspens en 2013. « J’ai l’impression que la justice n’a pas pu être rendue dans cette affaire parce que Jean Imbert m’a empêché de le faire », a déclaré l’ancienne actrice de 33 ans reconvertie dans l’immobilier au sujet de l’emprise sentimentale qu’elle dit avoir vécu. « J’avais encore des sentiments pour lui. Il faut comprendre que j’ai aimé cet homme très fort. […] Il a usé de tout le spectre de la manipulation après ce premier dépôt de plainte. »
« Jusqu’à la baffe de trop… »
Lila Salet a souligné que cette histoire d’amour vécue entre septembre 2012 et fin 2013 était sa première d’une « telle intensité ». « C’est quelqu’un qui ne se gère pas sur ses émotions. Son amour est extraordinairement grand mais ses frustrations et ses colères le sont tout autant », a-t-elle analysé au sujet de Jean Imbert. Selon son récit, leur relation a basculé durant un séjour de trois jours à Florence où elle a essuyé une violente « crise de jalousie ».
Le matin du dernier jour de leur voyage en Italie, Jean Imbert aurait fouillé le téléphone portable de Lila Salet et découvert des messages lui donnant le sentiment d’être trompé. « Il m’a mis de grandes baffes et m’a interdit de sortir de notre chambre d’hôtel pendant plusieurs heures. J’ai vraiment eu peur pour ma vie, a-t-elle détaillé. J’étais séquestrée, j’étais allée me mettre dans la salle de bains tellement j’avais peur. J’avais les yeux rouge écarlate de sang parce qu’il m’avait mis du champagne dans les yeux. » Les semaines suivantes auraient été faites de hauts et de bas, de réconciliations et ruptures. « Jusqu’à la baffe de trop », explique-t-elle.
Même si les faits sont aujourd’hui prescrits, Lila Salet espère que « toutes celles qui ont souffert » s’expriment et soient entendues. « Pour que la justice soit rendue », a-t-elle conclu. Auprès de RTL, Me Jacqueline Laffont et Me Julie Benedetti, les avocates de Jean Imbert, ont dénoncé des « récits biaisés et tronqués, contredits par de nombreux éléments objectifs et par des témoignages qui continuent de parvenir à notre client ».