Les langues se sont tues et les yeux ont cessé de lancer des éclairs. Selon les informations de « Paris Match », Michel Barnier et Rachida Dati sont sur le point de sceller leur pacte, après de fructueux échanges, lundi soir, sous le haut patronage de Bruno Retailleau et Agnès Evren, chargée de négocier le retrait de la ministre de la Culture au profit de l’ancien Premier ministre dans la deuxième circonscription de Paris. Le siège y est vacant depuis l’invalidation de l’élection de Jean Laussucq, député Renaissance élu à la faveur des législatives anticipées de juin 2024, déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel.
L’épilogue d’un conflit ouvert, promesse de violences et d’intrigues, dont la partielle des 21 et 28 septembre devait être l’apothéose, in fine diplomatiquement résolu. « En contrepartie de son soutien à Michel Barnier », la maire du VIIe arrondissement a gagné « le plein soutien des LR » dans son entreprise de conquête de l’Hôtel de ville parisien, dont l’élection se tiendra en mars. L’accord doit encore être entériné, jeudi 28 août à 19h15, en commission nationale d’investiture.
L’ombre de l’affaire Renault-Nissan plane sur les municipales
Fin juillet, Rachida Dati avait décidé de maintenir sa candidature malgré le choix du parti d’investir le Savoyard. Si les instances de LR jugeaient par la même occasion l’ancienne garde des Sceaux « la mieux placée pour incarner l’alternance » dans la capitale lors des municipales, elles ne lui avaient pas en…