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Lila Salet sur RTL le 27 août 2025 est revenue sur les violences qu’elle affirme avoir subies de la part de Jean Imbert.
VIOLENCES CONJUGALES – 12 ans après, les plaies sont encore douloureuses. Jean Imbert est désormais visé par une enquête pour violences. Les témoignages de plusieurs de ses anciennes compagnes et la plainte de l’une d’entre elles ont conduit le parquet de Versailles à se pencher sur l’affaire. Lila Salet a confié au micro de RTL les raisons qui l’ont poussée à déposer plainte, 12 ans après les faits présumés et malgré la prescription.
Jean Imbert nie une grande partie des faits qui lui sont reprochés. Mais Lila Salet, qui était face à Marc-Olivier Fogiel ce mercredi 27 août sur RTL, maintient sa version. L’ancienne comédienne a eu d’abord du mal à prononcer le non du chef cuisinier. « Ce n’est pas que ce soit difficile à dire mais oui ça fait 12 ans que j’ai subi des choses et 12 ans que j’alerte. Quiconque m’a croisée sait ce que je pense de cet homme. J’ai toujours dit qu’il était violent et j’ai toujours dit qu’il s’était passé des choses horribles. »
Elle est revenue sur les faits qu’elle dénonce et qui seraient survenus d’après elle sur une période d’un peu moins de 18 mois, entre 2012 et 2013. Elle évoque d’abord des violences psychologiques et des remarques répétées sur son physique : « C’est tous les jours et ça finit par nous faire douter de ce qu’on est, nous. » Puis elle revient sur les violences présumées survenues à Florence en janvier 2013 qui l’ont poussée à déposer plainte. Elle explique être remontée dans leur chambre d’hôtel après être allée boire un café et avoir trouvé son compagnon avec son téléphone entre les mains. Sur celui-ci un message d’un ami qui l’appelait « ma chérie ».
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C’est là que d’après la jeune femme, Jean Imbert l’aurait plaquée sur le lit, puis lui aurait mis « de grandes baffes », et l’aurait empêchée de sortir de la chambre durant plusieurs heures, c’est-à-dire, séquestrée. « J’ai vraiment eu peur pour ma vie » affirme Lila Salet. « Je suis allée me mettre dans la salle de bain en attendant qu’il redescende. J’avais les yeux rouge écarlate de sang parce qu’il m’avait mis du champagne dans les yeux ».
Les mécanismes de l’emprise
Suite à cette première explosion de violence, Lila Salet explique être partie puis revenue plusieurs fois « parce qu’à chaque fois il s’excuse, il explique qu’il vous aime, que vous êtes la prunelle de ses yeux, qu’il veut vous faire des enfants, qu’il s’est juste emporté ». Jusqu’au jour où elle le quitte définitivement après une altercation dans une voiture. « La baffe de trop. Il me regarde dans les yeux en me jurant qu’il ne me touchera plus. Quelques minutes après, je le contredis, et il m’en met une. »
La jeune femme aujourd’hui à la tête d’une agence immobilière a expliqué avoir déposé plainte le dimanche 25 août pour pouvoir « reprendre le fil de (sa) vie », chose que Jean Imbert l’aurait empêchée de faire jusque-là.
« Il a usé de tout le spectre de la manipulation après ce premier dépôt de plainte en 2013 », affirme-t-elle. Elle avait en effet déposé à l’époque une première plainte qui n’avait pas abouti car comme elle l’explique, elle avait alors encore des sentiments pour son ancien compagnon malgré cette « forme d’amour très particulière ». Ce dernier, actuellement à la tête de plusieurs restaurants dans des palaces de renom parmi lesquels le Plaza Athénée, lui aurait affirmé que cela mettrait sa carrière en danger.
Lila Salet mentionne « une emprise » et « des mécanismes précis » que les quatre femmes qui ont pris la parole dans le magazine Elle contre Jean Imbert, ont reconnu également. Parmi celles-ci il y a notamment Alexandra Rosenfeld, anonyme lors de la publication de son premier témoignage, qui s’est ensuite exprimée en son vrai nom sur son compte Instagram. Dans sa publication, elle évoque « un coup de tête », mais aussi « les mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi, de ma valeur… l’emprise. »