- Une trentaine de personnes ont été contaminées par le chikungunya dans un quartier de Vitrolles, près de Marseille.
- Une maladie virale, handicapante mais rarement mortelle, transmise par les moustiques-tigre.
Depuis le début de l’été, 154 cas de chikungunya ont été recensés en France, un record. Un important cluster a été détecté à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône. Dans un quartier, ce sont 33 voisins qui ont été contaminés après le voyage de l’un d’entre eux à La Réunion, où une virulente épidémie de chikungunya secoue l’île depuis plusieurs mois. Une fois porteur, il suffit d’être piqué par un moustique-tigre pour lui transmettre la maladie et contaminer d’autres personnes.
Jean-Bernard fait partie des victimes de ce virus, rarement mortel, mais particulièrement handicapant. Les douleurs provoquées sont multiples : blocage musculaire et articulaire, migraine, fatigue chronique… « Par moment, je n’arrive même pas à marcher », confie le retraité dans la vidéo en tête de cet article.
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Depuis, cet habitant a pris ses précautions. Il a notamment fait installer une double moustiquaire autour de sa terrasse. En effet, les risques de contamination restent élevés puisque le moustique-tigre est actif jusqu’en novembre. Pour endiguer le phénomène, l’Agence régionale de santé et la municipalité redoublent donc d’efforts avec des opérations de démoustication et de prévention, car chaque geste compte : « Une coupelle d’eau qui traîne, une tasse, un verre oublié, c’est là-dessus que le moustique va pondre », alerte Henri-Michel Porte, médecin et adjoint à la santé de la mairie de Vitrolles.
Emma ALLAMAND