Alors qu’un premier véhicule vient d’être commercialisé, l’usine Stellantis de Rennes annonce avoir besoin de 200 salariés à partir d’octobre, pour produire le nouveau C5 Aircross.
L’usine Stellantis de Rennes a besoin de 200 salariés supplémentaires pour produire le nouveau C5 Aircross. La direction de Stellantis à La Janais l’a annoncé lors d’un CSE extraordinaire ce mercredi 27 août. 70 intérimaires vont être embauchés pour démarrer le 6 octobre. Les 130 salariés restants viendront d’autres sites Stellantis (Mulhouse et Poissy notamment) et des CDI qui étaient sur ce projet de nouveau véhicule vont être réaffectés.
Après la montée en cadence et l’accord de commercialisation il y a une semaine, une première voiture a été livrée dans une concession ce lundi 25 août. Lancé officiellement il y a près d’un an, le nouveau C5 Aircross est désormais le seul véhicule produit à Rennes, en versions, essence, hybride et électrique pour quelques exemplaires actuellement. En tout, en cette fin d’été, l’usine de La Janais sort 400 véhicules par jour.
Avec ces 200 salariés supplémentaires, l’usine, qui tourne actuellement avec une équipe et demie, va donc passer à deux, qui travailleront de 5h30 à 13h16 et de 13h16 à 21h12, du lundi au vendredi. Si le succès du nouveau C5 Aircross est au rendez-vous, la direction pourrait être amenée à faire tourner l’usine de La Janais le samedi.
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Cette augmentation d’effectifs est une bonne nouvelle pour les syndicats de l’usine et « pour l’ensemble de la filière automobile en Bretagne », écrit la CFDT dans un communiqué. Le premier syndicat de l’usine rennaise rappelle aussi qu’il « attend avec impatience l’embauche massive de CDI pour renforcer l’effectif permanent », l’âge moyen des 1.600 salariés actuels étant de 52 ans. C’est aussi le souhait de la CFTC qui estime qu’il faut une transmission des « savoir-faire existants tout en préparant l’usine aux évolutions industrielles de demain ». Mais ce « succès ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt en termes de conditions de travail » , notamment des « managers », ajoute la CFE-CGC.
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