Ce samedi 30 août, la P’tite au bob livrera sa prestation à l’aveugle dans l’émission The Voice Kids sur TF1, face au jury composé de Patrick Fiori, Santa, Soprano et Matt Pokora. Milla Moniz, 11 ans à peine, est déjà autrice-compositrice-interprète et a plus de 80 concerts à son actif. Avec sa voix puissante, la jeune fille de Corneilla-la-Rivière voudrait aussi tracer sa route.

« Pourquoi ce choix de The Voice Kids 2025 ? Parce qu’après deux tentatives avortées, dont la première à 6 ans et un second refus un an après, je me suis dit jamais deux sans trois, et la troisième sera la bonne ! Ça a marché puisque, cette fois-ci, j’ai réussi mon passage au casting et été sélectionnée pour les auditions à l’aveugle ». Dans un langage très mature pour son âge (11 ans), Milla (prononcer miya) Moniz, née en région parisienne d’une maman, Sara, d’origine espagnole et d’un papa, Domingos, Portugais, annonce la couleur. N’oublions pas Lilou, sa sœur cadette âgée de 9 ans, passionnée elle de danse.

« C’est un jury exceptionnel et j’avais hâte de le rencontrer »

Milla a pour nom de scène la P’tite au bob : « J’en possède une centaine de coloris différents ». Fan absolue de rap (Diam’s, Luigi) et de chansons à texte et à voix (Slimane, Hoshi), elle se produira donc, ce samedi 30 août, dans la première édition la saison 2025 de The Voice Kids. En face d’elle, de dos, elle découvrira les quatre fauteuils rouges où seront installlés les quatre coachs Patrick Fiori, Soprano, Matt Pokora et la « petite dernière » Santa. « C’est un jury exceptionnel et j’avais hâte de le rencontrer », poursuit Milla qui vit depuis ses 5 ans dans une maison de village au cœur de Corneilla-la-Rivière.

« Milla est perfectionniste et jusqu’au boutiste »

Sara, sa mère, confie : « Je ne suis pas étonnée qu’elle ait réussi à intégrer The Voice Kids. D’abord, c’était son rêve, et puis Milla est douée, perfectionniste, volontaire et jusqu’au boutiste dans tout ce qu’elle entreprend ». Sa fille aînée, qui porte un bob rose bonbon, a le regard un peu ailleurs. Car cette préado qu’elle est encore, qui entrera en classe de 6e au collège de Millas le 1er septembre prochain, écrit ses textes, compose sa musique, et gère depuis ses 8 ans, sous contrôle bien entendu de sa maman, son image autant qu’un véritable agenda de star. Une situation qui intrigue, forcément.

Nous posons la question à Milla et à sa mère : « N’est ce pas justement trop lourd, à 11 ans, de répondre aux sollicitations, de plus en plus nombreuses, sur les réseaux sociaux ? De donner des concerts (plus de 80 à ce jour) un peu partout en Occitanie ? De se produire aux premières parties d’artistes connus tels que Bigflo et Oli, Cali, Lola Dubini ou Jérémy Frerot, et de mener en parallèle une vie normale partagée entre sa famille, ses copines et l’école ? ». Sara laisse sa fille répondre. Laquelle, pas perturbée pour un sou, assure : « Vous savez, c’est juste une question d’organisation et de confiance en soi. Par exemple, je suis plus impressionnée par une salle de 30 personnes, dont on peut voir les expressions sur les visages, que face à 20 000 spectateurs que l’on devine à peine ».

À n’en pas douter, elle ira loin cette P’tite au bob.