Mais la formation, ce n’est pas seulement une affaire de tête. C’est aussi une affaire de cœur et de vie.

Un chrétien qui se forme, c’est un chrétien qui élargit son regard, qui affine son écoute, qui apprend à travailler avec d’autres. Et ça, dans nos communautés, c’est précieux. Une Église vivante, c’est une Église qui apprend toujours.

On me dira : « Oui, mais moi, j’ai déjà fait le caté quand j’étais petit, ça suffit ! »
Eh bien… imaginez un médecin qui arrêterait ses études après la première année, ou un musicien qui poserait son violon après trois gammes. Personne n’irait les consulter ni les écouter !

La foi aussi a besoin de révisions, de mises à jour, d’approfondissement. Ce n’est pas un poids, c’est une chance.
Et puis, entre nous, la formation, ce n’est pas seulement des bouquins épais et des chaises dures. C’est aussi des rencontres, des discussions passionnantes, des amitiés qui naissent, des éclats de rire parfois… Oui, se former, ça peut être joyeux !