Le portier, venu de Marseille, s’est montré reconnaissant au club de lui avoir donné sa chance comme n° 1.

Comment s’est fait, pour vous, le choix de venir à Montpellier ?

Montpellier, c’est un grand club français, on le sait tous, et le projet que le coach et le club m’ont présenté m’a plu. C’est la possibilité de me développer et j’ai senti aussi une grande confiance du coach et du président. C’est vraiment quelque chose qui fait toute la différence.

Quand on regarde votre parcours, vous êtes passé professionnel mais sans jouer, hormis la saison dernière, en National, avec Nîmes. Est-ce que vous êtes venu chercher ici un rôle de numéro un ?

Oui, je voulais lancer ma carrière et il y avait tous les feux verts pour venir ici. J’arrive dans une structure qui me donne la chance de montrer ce que je peux faire.

Que retenez-vous, justement, de votre saison à Nîmes ?

Je retiens beaucoup de choses. En soi, je suis content, déjà du Nîmes Olympique, qui m’a donné cette chance-là de faire ma première saison en pro. Je suis moins content de la saison, parce qu’on est descendu, ce n’était pas l’objectif, mais je suis aussi content parce que le coach a pu me donner cette chance-là de faire ma première saison.

Pour l’instant, vous n’avez joué qu’à l’extérieur. Êtes-vous impatient d’évoluer à La Mosson ?

J’ai hâte, j’ai découvert le stade il y a trois semaines, j’étais venu avec l’OM, mais ce n’était pas la même chose.

Comment jugez-vous votre adaptation avec le groupe ?

Je suis très surpris parce qu’ici, on m’a bien accueilli. Ça s’est fait assez rapidement, même les joueurs sont vraiment cool, ils sont incroyables. Je connaissais Enzo (Tchato, NDLR) puisqu’on a fait la CAN (Coupe d’Afrique des nations) ensemble, j’ai déjà joué contre Mathieu Michel l’année dernière, lui aussi m’a très bien accueilli. Il y a un groupe de gardiens top, aussi, c’est-à-dire que c’était facile pour moi.

Est-ce que vous avez des modèles de gardien ?

J’en ai beaucoup, mais j’en ai un et c’est grâce à lui que j’ai commencé, c’est Steve Mandanda.

J’en ai un autre en sélection, que je côtoie tous les jours, André Onana. Il y a également Paul Lopez, aussi, que j’aime beaucoup, il m’a permis d’évoluer aussi. Et un dernier, qui n’a rien à voir avec tout ça, Jan Oblak.

« J’ai mal vécu la défaite à Troyes. Elle n’était pas méritée. C’était frustrant. »

Si vous deviez vous définir comme gardien de but, que diriez-vous et sur quoi devez-vous progresser ?

Je suis aussi un gardien fort sur ma ligne, dans le jeu aérien, la prise de profondeur. Et je dois m’améliorer dans la précision de mon jeu au pied, la concentration et la compréhension du jeu.

Était-ce important que votre entraîneur affirme rapidement que vous seriez le n° 1 ?

Oui, le coach m’a directement mis en confiance, il ne m’a pas mis de pression. Pour moi, ça compte beaucoup. C’est vrai que c’est compliqué de donner sa chance à un jeune gardien. Après, c’est aussi à moi d’aller chercher ma place. Ce n’est pas parce qu’il l’a dit que je dois m’asseoir sur mes acquis et rien faire.

Montpellier a connu sa première défaite de la saison à Troyes (1-0). Comment ça a-t-il été vécu ?

Moi en tout cas, je l’ai mal vécu parce que je pense que ce n’était pas une défaite méritée. Sans vous mentir, je suis un peu énervé à cause de ce match, Je n’ai pas les mots pour le week-end dernier, mais en tout cas, c’était frustrant.