Les 32 pays de l’OTAN vont consacrer cette année au moins 2% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, a confirmé jeudi l’Alliance atlantique, mais un effort budgétaire considérable de leur part reste attendu au cours des 10 prochaines années.

Selon les derniers chiffres rendus publics à Bruxelles, tous les pays membres de l’organisation, y compris la Belgique, le Canada, l’Espagne et l’Italie, auront atteint cet objectif ambitieux d’ici à la fin de l’année.

Pour ces pays, parmi les plus en retard, plus de 10 ans auront été nécessaires pour atteindre cet objectif, fixé en 2014 par l’OTAN après l’annexion de la Crimée par la Russie.

Mais, sous la pression du président américain Donald Trump et face à la menace russe, les pays de l’OTAN veulent aller plus loin. Ils ont promis fin juin de quasiment doubler la mise d’ici à 2035, en portant à 3,5% le pourcentage de leur PIB consacré aux dépenses strictement militaires. Ce sont ces dernières qui avaient été prises en compte pour l’objectif des 2%.

Et leur effort budgétaire ne s’arrêtera pas là: ils ont également promis de consacrer 1,5% de leur PIB à des dépenses liées à la sécurité, comme par exemple certaines infrastructures (routes, ponts, etc.).