[Rentrée littéraire 2025] Disponible ce 28 août 2025 dans les librairies, le roman, écrit par Jenny Erpenbeck, traite d’une relation amoureuse à Berlin en 1986.
La rentrée littéraire de septembre 2025 permet à de nombreuses autrices de faire sensation avec des romans poignants, importants et profonds. Après Amélie Nothomb, Rebeka Warrior, Anne Berest, Chloé Delaume, Natacha Appanah ou encore Adélaïde de Clermont-Tonnerre, c’est au tour de Jenny Erpenbeck de s’illustrer en libraire ce 28 août, avec la sortie de Kairos aux éditions Gallimard, un livre allemand publié à l’origine en 2021.
Dans ce roman, l’autrice suit la relation entre Katharina et Hans, 34 ans d’écart, en plein Berlin-Est de 1986. Hans est écrivain, Katharina est étudiante, et à mesure que leur liaison passionnelle évolue, Hans contrôle de plus en plus la jeune femme. Dans le même temps, la situation politique de Berlin progresse, le régime de la RDA étant sur le point de vaciller. Avec ce livre, Jenny Erpenbeck compose un double récit : celui d’une femme sous emprise et le destin politique et sociétal d’un pays à une époque charnière pour le monde.
Grâce à Kairos, l’autrice a remporté le prix international Booker 2024 – devenant la première écrivaine allemande à le recevoir – et revient sur le devant de la scène littéraire cinq ans après Je vais, tu vas, ils vont (Fayard), sorti initialement en 2015 en Allemagne.
Que disent les critiques de Kairos ?
Kairos est un roman qui ne laisse pas indifférent. Dense, complexe, profond et authentique, il est largement plébiscité par les lecteurs et les critiques. Pour Télérama, Kairos est « un roman foisonnant » qui « mêle l’intime et le politique, à travers la liaison toxique entre une étudiante est-allemande et un écrivain de 53 ans dans Berlin, peu avant la réunification ». La critique fait également le lien avec le titre du roman et la mythologie grecque, Kairos étant le dieu du moment présent, de l’instant opportun, posant le thème du roman : quand les événements, petits ou grands, se jouent, les hommes s’en saisissent et l’histoire s’écrit.
Pour La Liberté, Kairos traite de « la décomposition de l’amour » et fait le lien entre « le délitement du couple » et celui de la RDA. Jenny Erpenbeck évoque ainsi la petite histoire dans la grande, dans un récit humain, personnel et aux thèmes qui semblent toujours d’actualité.
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