Actrice emblématique du cinéma français,
Isabelle Nanty est à l’affiche du film Doux Jésus, en
salles depuis le 9 avril dernier. A l’occasion de la promotion de
ce long-métrage, la comédienne était présente sur le plateau de
l’émission Legend, face à Guillaume Pley. Elle est revenue sur la
disparition de ses parents. « Mes parents sont morts la même
année. À huit mois d’intervalle, ma mère n’a pas survécu à
la mort de mon père », a-t-elle confié.

« Comment tu as fait pour arriver à encaisser deux
décès des deux parents la même année ?”, demande alors
l’animateur. Alors pour l’actrice, une seule solution était
envisageable : « Je vais être honnête, j’ai pris des
antidépresseurs. Ça ne s’encaisse
pas”. 

Isabelle Nanty se confie sur son traitement après la mort de
ses deux parents

Isabelle Nanty se confie alors sur son rapport à la mort :
“En fait, c’est un peu surréaliste la mort, en général. La mort
des parents, c’est complètement irréel. Je ne sais même
pas si je l’ai encore réalisée », a-t-elle avoué.

La comédienne n’hésite pas à se confier sur sa santé mentale :
« Je le dis honnêtement, je suis sous antidépresseurs depuis…
J’aimerais bien arrêter quand même parce que je trouve que ça
égalise un peu les émotions. Je pense que ça sauve la vie de
beaucoup de gens parce qu’être dans des excès d’émotion, parfois,
ne sont bons pour personne, ni pour soi, ni pour l’entourage. Mais
c’est quand même bien d’avoir accès à ces émotions ».

Ses confidences sans filtre sur sa
stérilité

Dans cette interview,
Isabelle Nanty est revenue sur sa maternité, elle qui a
adopté sa fille Tallulah. En effet, la comédienne
est en effet stérile. Sa maman avait suivi un traitement au
Distilbène, rendant de nombreux enfants dans l’incapacité de
pouvoir procréer. « On s’est aperçus vingt ans plus tard que les
mères qui avaient été sous ce traitement pour ne pas faire de
fausses couches, avaient des enfants, mais que ces
enfants-là, eux, ne pourraient en avoir », a-t-elle
raconté à l’animateur.

Mais alors qu’elle va voir le diagnostic tomber lorsqu’elle va
se rendre chez le médecin : « Moi, j’ai appris à 30 ans que je
ne pourrais pas avoir d’enfants, car ma sœur essayait d’en avoir,
on lui a dit qu’elle ne pourrait pas et on lui a demandé si elle
avait des frères et sœurs. Donc, je suis allée consulter
innocemment aussi et j’ai appris que je n’aurais pas
d’enfant », a-t-elle expliqué.