Le Stade Rochelais a beau être habitué aux joutes européennes, certains déplacements laissent un goût amer.

Tirés au sort dans une poule relevée de Champions Cup, les Maritimes devront se rendre en Afrique du Sud pour y défier les Stormers. Mais pas dans leur antre du Cap.

Pour cause de Cape Town Sevens, le match a été délocalisé à Port Elizabeth. Une contrainte supplémentaire qui ne passe pas chez les Jaune et Noir. Leur capitaine emblématique est d’ailleurs monté au créneau.

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L’incompréhension dans le camp rochelais

Interrogé par le Midi Olympique, Gregory Alldritt n’a pas mâché ses mots :

« Ça nous fait faire un trajet ridicule. Mais voilà, ce sont eux les têtes pensantes donc on les laisse faire. » Le capitaine rochelais ne cache pas son incompréhension devant les décisions de l’EPCR, qui obligent son équipe à rallonger un voyage déjà éreintant. Port Elizabeth se trouve à une heure d’avion du Cap, ou près de neuf heures par la route. Un détour loin d’être anodin pour une équipe engagée sur plusieurs fronts.

Un débat qui revient sans cesse

« J’aimerais bien comprendre la logique de l’EPCR », souffle le troisième-ligne international. La Rochelle n’est pas la première équipe française à se plaindre de ces déplacements. La saison passée, Toulouse avait payé cher son long voyage en Afrique du Sud, avec des joueurs fatigués et une logistique compliquée. Un scénario que les Rochelais aimeraient éviter, d’autant qu’ils n’ont pas été vernis par le tirage.

Alldritt l’admet pourtant : ce déplacement fait partie du « gros challenge » que représente cette nouvelle campagne européenne. Mais entre calendrier, voyages interminables et adversaires coriaces, la route vers la phase finale ressemble déjà à un parcours du combattant.