« Etre invaincus, c’est très bien. L’idée, c’est de le rester jusqu’à cette mini-trêve internationale qui se présente », pose Nicolas Usaï en précisant bien qu’ « on n’est qu’à…
« Etre invaincus, c’est très bien. L’idée, c’est de le rester jusqu’à cette mini-trêve internationale qui se présente », pose Nicolas Usaï en précisant bien qu’ « on n’est qu’à la 4e journée. C’est beaucoup trop tôt pour parler de positions, de surprises… » Il reconnaît simplement que « comme Nancy, on réussit un bon début de saison, sur le plan comptable, on a avancé ».
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Nancy, « un vrai collectif »
Un discours identique à celui de son homologue nancéien Pablo Correia qui a précisé : « Notre volonté était d’entrer dans la compétition avec intensité, sans que le niveau supposé de l’adversaire conditionne notre jeu ». Sur la lancée de son titre de championne de France du National, l’ASNL est restée solide à Rodez (0-0) avant de maîtriser l’autre promu boulonnais (1-0) en Lorraine et de renverser Dunkerque (1-3) dans le Nord après avoir été menée 1-0.
« C’est une équipe solide qui a connu un début de match difficile à Dunkerque, mais qui a très bien réagi. Sur phase arrêtée d’abord, avant d’avoir une vraie maîtrise sur ce match-là », a pu observer Nicolas Usaï. Il vante « la qualité au milieu, dans les connexions de jeu » et retient l’assise favorisée par « une défense jusqu’ici à trois ». Plusieurs Nancéiens lui sont familiers à l’instar de Nicolas Saint-Ruf : « C’était mon capitaine à Orléans ». Pas étonné de voir le promu lorrain crédité de 7 points, il décrit « un vrai collectif » animé par « beaucoup de rigueur et d’allant ».
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Sans avant-centre de métier
Pour ne pas rentrer bredouille de Marcel-Picot, l’entraîneur palois aurait préféré disposer de tout son effectif. Le souci, c’est qu’il doit composer avec une hécatombe en attaque. Sadik et Sissoko blessés, Pau devra notamment jouer sans avant-centre de métier. D’ordinaire milieu organisateur, Bobichon pourrait dépanner au poste en montant d’un cran.
« On doit avoir des ressources », souligne l’entraîneur jaune et bleu contraint de faire appel à la polyvalence de certains éléments. « On parle surtout de QI football. Des joueurs seront peut-être dans des zones inhabituelles au départ, mais ils sont en capacité de réfléchir aux déplacements demandés ».
« Être conquérants »
S’il considère « intéressant de pouvoir élaborer un plan de jeu différent », le coach palois s’appuiera « quelle que soit l’organisation » sur « la capacité à gagner des duels et être conquérants sur le plan collectif ». Des principes respectés à la lettre lundi face à un Stade de Reims chamboulé au dernier moment suite aux forfaits de Teuma et Pallois.
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L’absence de ces deux cadres du groupe champenois a pesé et débouché sur une réorganisation avec une défense centrale à trois. « Ils nous ont embêtés dans les dix premières minutes, il y avait beaucoup de densité au milieu. On avait dans l’idée, à la récupération, de vite verticaliser le jeu. C’est ce qu’on a réussi à faire avec beaucoup de justesse et de générosité », apprécie Nicolas Usaï qui a pu compter sur un opportunisme offensif de bon aloi. « On a réussi à être cliniques sur les situations qu’on a ».
Efforts défensifs
Avec un seul but encaissé en 270 minutes, Pau sait se montrer solide défensivement. « On peut parler des quatre défenseurs et du gardien mais, quand je vois les efforts défensifs de Pathé Mboup, on s’aperçoit qu’on a besoin de joueurs offensifs qui soient complètement connectés au bloc et en capacité de bien défendre dans les couloirs, dans le cœur du jeu », souligne l’entraîneur à l’accent marseillais qui, sauf surprise, sera privé de la pépite sénégalaise en instance de transfert.
Une absence ce vendredi et un départ en perspective, tout sauf neutres, qui ont de quoi refroidir les plus fervents aficionados de Pau. Voilà aussi pourquoi l’heure n’est pas à se taper le ventre sur la longue et éprouvante route du maintien.
Le huis clos, « un bémol » pour Usaï
Nancy purgera ce vendredi (20h) le 2e de ses 4 matches à huis clos. Une sanction suite à des incidents survenus à Marcel-Picot en fin de saison dernière pour fêter le titre de National. Nicolas Usaï assimile à « un bémol » le fait de « jouer dans un stade vide ». Explications : « Ça rappelle le Covid, ce n’est pas une période qu’on a appréciée. C’est toujours plus agréable d’avoir ce bruit de fond des supporters, que ce soit pour l’équipe qui reçoit ou celle qui se déplace ».