À Grenoble, nous faisons un choix clair et assumé : celui de l’hospitalité.
Alors que Bruno Retailleau et la droite réactionnaire défendent une vision fermée de la République, où l’exclusion des personnes migrantes deviendrait la norme, notre majorité municipale affirme une autre ambition : une République fidèle à ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, où la dignité humaine est non négociable.
Le rapport Grenoble, Terre d’accueil en est la démonstration concrète. Il ne s’agit pas d’un catalogue de bonnes intentions, mais d’un état des lieux solide et documenté de l’ensemble des politiques que nous déployons pour répondre aux besoins des personnes en situation de migration, avec l’appui du CCAS, des associations et des personnes concernées.
Un socle d’hospitalité transversale
Ce rapport montre comment Grenoble a choisi de placer l’hospitalité au cœur de toutes ses politiques publiques.
La Ville est notamment actrice du dispositif Agora porté par la Métropole pour écouter, entendre et prendre en compte les besoins que soulèvent les personnes en situation d’exil.
Dans l’éducation, cela passe par la scolarisation systématique de tous les enfants, sans distinction de statut, l’ouverture de classes allophones et un soutien renforcé aux familles via les Maisons des Habitant-es. Dans la petite enfance, nos crèches accueillent de manière inconditionnelle plus de 2 400 enfants par an, avec des places réservées pour les familles en insertion sociale ou professionnelle.
En matière de logement, la Ville et le CCAS gèrent près de 340 places d’hébergement d’urgence dont certaines dédiées aux femmes victimes de violences. Sous-financées par l’État, la Ville, fidèle à ses valeurs, pallie aux carences du Gouvernement en soutenant ses 340 places dont 100 places ont même été créées par la majorité municipale grâce au bouclier social et climatique. À cela s’ajoute la mise à disposition de bâtiments municipaux à des associations pour loger de jeunes personnes en situation de migration ou des familles déplacées, comme lors de l’accueil des réfugié-es ukrainien-nes.
Le rapport rappelle aussi nos efforts pour garantir l’accès aux droits et à l’information : domiciliation administrative de plus de 4 500 personnes, caravane des droits qui a accompagné 570 ménages en 2024, site solidarites-grenoble.fr accessible en plusieurs langues, ateliers socio-linguistiques dans les Maisons des Habitant-es.
Enfin, Grenoble met la santé et la culture au centre de son hospitalité. Des séances thérapeutiques spécialisées pour les enfants exilés sont proposées via le Programme de Réussite Éducative et des collections multilingues et activités interculturelles sont développées dans nos bibliothèques et crèches.
Là où Retailleau ferme, nous ouvrons
Face à cela, que propose Bruno Retailleau ? La réduction des droits sociaux, la remise en cause de l’aide médicale d’État, la stigmatisation des familles étrangères, le tri permanent entre « bons » et « mauvais » migrant-es. Une vision étriquée et punitive, qui fracture notre République et nie son histoire.
À Grenoble, nous affirmons l’inverse : il n’y a pas de cohésion sociale sans justice, pas de vivre-ensemble sans accueil digne, pas de paix sans reconnaissance de la dignité de l’autre. Là où Retailleau brandit l’exclusion comme horizon politique, nous faisons de l’inclusion une réalité quotidienne et inconditionnelle.
Une République vivante et fidèle à ses valeurs
Ce rapport est à la fois un manifeste et une feuille de route. Il prouve que l’hospitalité n’est pas un slogan, mais une politique publique transversale, durable et exemplaire. Il démontre qu’une ville peut, même dans un contexte de contraintes budgétaires, rester fidèle à l’idéal républicain du service public pour tous-tes.
Nous en sommes fier-es. Et nous appelons toutes celles et ceux qui croient en une République vivante et fraternelle à résister aux discours de peur et à poursuivre avec nous le chemin de l’hospitalité et du faire commun.