Depuis fin 2023, les catégories du paragolf ont donc changé. Elles sont désormais au nombre de neuf. Trois d’entre elles concernent les athlètes debout, deux les handicaps mentaux et psychiques, deux les déficiences visuelles et deux le jeu en fauteuil. Par ailleurs, quatre blocs ont été définis, qui traversent les neuf catégories mais dont le but est de mesurer l’impact du handicap sur les performances.
Ainsi, désormais, au championnat d’Europe par équipes paragolf, les quatre membres de chaque équipe doivent être chacun issus d’un de ces quatre blocs, en plus de satisfaire une exigence de mixité (au minimum un homme et une femme dans chaque équipe). La formule a été appliquée pour la première fois dans le championnat continental l’an passé, et par bonheur, l’équipe de France avait terminé médaillée d’or. En vertu de l’alternance, elle défendra donc ce titre en 2026.
Après la définition de ces nouvelles catégories, une étape ultérieure pourrait être l’organisation d’un championnat du monde paragolf, épreuve qui n’a encore jamais eu lieu. En revanche, un classement mondial de la discipline est désormais en place, tenu par l’USGA et le R&A, les deux plus grosses institutions du golf mondial. Thomas Colombel y est le Français le mieux placé, au 9e rang. Pour ce qui est des Jeux paralympiques, Aurélien Lacour, référent paragolf au sein de la Fédération française de golf, est formel : « Si nous y entrons, ce sera forcément une épreuve par équipes et mixte, sur le modèle du championnat d’Europe. »