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L’école maternelle des Aresquiers à Vic-la-Gardiole (Hérault), dans laquelle avait exercé l’assistante maternelle mise en examen pour viols et agression sexuelle sur neuf enfants, va remplacer toute son équipe enseignante.
Le rectorat de Montpellier a décidé de remplacer toute l’équipe enseignante de l’école maternelle des Aresquiers à Vic-la-Gardiole, près de Montpellier (Hérault), rapportent nos confrères d’ici Hérault. La rectrice de l’académie de Montpellier, Carole Drucker-Godard, est allée sur place ce jeudi 28 août pour de nouveau rencontrer les parents d’élève, après la mise en examen d’une assistance maternelle pour viols et agression sexuelle sur neuf enfants, le 31 juillet dernier.
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Les parents « ont pu exprimer leurs émotions, inquiétudes et préoccupations. J’ai entendu les préoccupations des familles et je veux leur assurer que l’institution scolaire est pleinement mobilisée à leurs côtés », a expliqué Carole Drucker-Godard à nos confrères.
Une rentrée échelonnée et une cellule d’écoute
Dans un communiqué, l’académie de Montpellier précise « qu’un enseignant supplémentaire rejoindra l’équipe pédagogique pour améliorer l’encadrement des élèves ».
D’autres mesures ont également été mises en place, comme une rentrée échelonnée sur cinq jours ou encore la mise en place d’une cellule d’écoute avec des médecins et psychologues et de nouveaux protocoles de surveillance.
Accusée « d’actes de pénétration » et de « masturbation »
Âgée de 59 ans, l’ATSEM est accusée d’avoir commis « des actes de pénétration digitale et de masturbation » sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans « entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-la-Gardiole » dans l’exercice de ses fonctions.
Elle a été remise en liberté sous contrôle judiciaire le jeudi 14 août. L’assistante maternelle a notamment l’obligation ne pas être en contact avec les enfants et de ne plus résider dans l’Hérault.