Pour Dante, le capitaine historique du Gym âgé de 41 ans, le tirage de Ligue Europa est autant un défi qu’une opportunité. « C’est un groupe très intéressant et très, très fort. Je trouve ça magnifique de tirer Rome et Porto parce qu’on est en Coupe d’Europe pour gagner des matchs, mais aussi pour pouvoir proposer ce genre de match à nos supporters. Pour eux, c’est beaucoup mieux d’aller à Porto, à Fenerbahçe que d’aller dans d’autres endroits. Ce sont des stades qui sentent le football, il y aura une grosse pression et c’est ce qu’on aime. »

L’OGC Nice, qui affrontera notamment l’AS Rome, Porto, Braga et Fenerbahçe, va donc se frotter à des enceintes historiques et des ambiances explosives, un terrain de jeu idéal pour tester la solidité mentale et le collectif, qui a souvent fait défaut aux Aiglons lors des soirées européennes.

Revanche et ambitions affichées

Le capitaine niçois n’oublie pas le goût de la revanche après une phase de ligue compliquée l’an passé. « On a un peu de revanche par rapport à l’année dernière (avant-dernier de la phase de ligue). On ne va pas se voiler la face, c’est normal, on est là pour gagner des matchs et en même temps, il faut qu’on se lâche, qu’on s’éclate et qu’on prenne du plaisir. Il faut croire en nous-mêmes. Il faut qu’on soit très, très solide et qu’on arrive à être frais mentalement avec les enchaînements de matchs entre le championnat de Ligue 1 et la coupe d’Europe. »

L’objectif est clair: combiner performance et plaisir sur le terrain. Dante insiste sur la grinta niçoise: « Il faut rentrer sur le terrain, jouer au ballon, on donne tout avec la grinta et on essaye de gagner chaque match, c’est tout. »

Premières expériences et retrouvailles

La phase de groupes de Ligue Europa offrira à Dante des terrains et des ambiances qu’il découvre pour la première fois. La Turquie sera ainsi une première dans sa carrière européenne. « Malheureusement, je n’ai jamais joué en Turquie. Ça sera la première fois. En plus, j’ai un ami là-bas (Talisca) donc je suis très content, mais sur le terrain, il n’y a pas d’ami. » Cette rencontre avec Fenerbahçe représentera un vrai test physique et mental, tant le club turc est réputé pour la pression de ses supporters dans son enceinte de la Ülker Arena.

Par ailleurs, l’OGC Nice retrouvera Pablo Rosario, transféré récemment à Porto. « On est ravi de retrouver Pablo Rosario. J’ai déjà joué là-bas et ce n’est pas facile.”

Les Aiglons entrent donc dans cette phase de groupes avec ambition et prudence. Entre premières expériences, retrouvailles et confrontations face à des clubs d’envergure européenne, le club azuréen va espérer pouvoir sortir d’un groupe très relevé et laver l’affront de la campagne européenne de la saison dernière.

Article original publié sur RMC Sport