Après la période estivale et ses fortes chaleurs on entre maintenant dans une période toute aussi risquée: celle des épisodes cévenols et d’éventuelles inondations. Comme tous les ans à la même période la métropole de Montpellier appelle d’ores et déjà ses habitants à la prudence et à la vigilance.

Montpellier accueille chaque année 25.000 nouveaux habitants qui, venant d’autres régions de France, ne sont pas toujours familiers avec le risque inondations. Ils pourraient donc le sous-estimer.

Au contraire, mieux vaut le connaître et savoir et s’y préparer.

L’été 2025 ayant été une nouvelle fois très chaud, la température de la mer méditérranée (qui a atteint en moyenne 30°cet été) est un véritable carburant pour de possibles phénomènes météorologiques violents.

Et le bassin méditérranéen, mais aussi toute la métropole de Montpellier, sont considérés aujourd’hui comme de véritables « hot-spots » du changement climatique.

Depuis plusieurs années, la ville de Montpellier met à disposition des habitants de la métropole un système de téléalerte qui permet de les prévenir en temps réel, sur leurs téléphones portables, de risques naturels imminents.

Ce système est gratuit, mais il faut s’inscrire.

« Mais à ce jour, seulement moins de 6000 montpélliérains le sont » regrette Sébastien Cote, adjoint au maire chargé de la sécurité à Montpellier.

Les spécialistes s’accordent tous sur un point: les phénomènes cévenols vont devenir de plus en plus fréquents et de plus en plus violents.

« Ce qui est arrivé l’année dernière à Valence en Espagne pourrait très bien se reproduire ici, et se reproduira forcément dans une ville du bassin méditérranéen » estime Alix Roumagnac, patron de la société montpelliéraine Predict qui, depuis ses bureaux de Castelnau-le-Lez surveille comme le lait sur le feu tous les évènements naturels climatiques intenses sur toute la planète.

D’ou l’importance de ne pas prendre les vigilances météo à la légère. Même si beaucoup critiquent leur manque de précision. Soit parce que dans certains cas elles n’ont pas été déclenchées à temps, soit parce qu’elle l’ont été mais que là ou l’on est, il ne s’est rien passé.

Pour le Contrôleur Général Eric Flores, le patron des sapeurs-pompiers de l’Hérault, elles ne doivent surtout pas être négligées.

« Il est parfois difficile de déterminer la limite entre une vigilance orange et une vigilance rouge. Et cette vigilance s’applique de la même manière à La-Salvetat-Sur-Agout, au nord, et à la Grande-Motte au sud. Mais elles restent fondamentales. »

Et un chiffre peut en effet surprendre. 75% des décès constatés lors d’un épisode climatique violent se sont produits lors d’une vigilance orange, précisément parce que beaucoup de gens ont tendance, à tort, de sous-estimer les éventuelles conséquences.

loading

loading

loading