DÉCRYPTAGE – La Commission européenne doit traduire dans des textes officiels les concessions faites à l’Amérique. Plusieurs groupes de députés menacent de voter contre.

Un « deal » toujours aussi difficile à vendre. La Commission européenne a lancé jeudi le travail législatif pour supprimer tous les droits de douane sur les biens industriels américains, ce qui permettrait, conformément à l’accord du 27 juillet signé à Turnberry entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, de réduire les taxes douanières imposées aux automobiles européennes, de 27,5% à 15%. Ces concessions sur les produits américains suscitent de nombreuses critiques en Europe.

Et les récentes provocations trumpiennes visant la législation européenne sur le numérique, entre nouvelles menaces de droits de douane ou suspension de visas pour des officiels de l’UE, n’aident pas la Commission. Jusqu’ici alignés derrière Ursula von der Leyen, pour qui l’UE a obtenu le meilleur accord possible, les commissaires Stéphane Séjourné et Teresa Ribeira ont ouvert une brèche cette semaine. Et jugé logique que Bruxelles revoie les termes de l’accord et les concessions faites en cas de concrétisation…

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Le Figaro

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