Des œuvres monumentales, des dessins automatiques d’insomniaques, des miniatures à la précision folle, de l’art conceptuel. Au château de Servières (4e), le dessin s’expose sous toutes ses formes à l’occasion de la 12e édition de Paréidolie.

Sur le stand de la galerie Ingert (Paris), on découvre la délicatesse infinie dans la Maison des mésanges de Jean-Luc Jehan, qui mène une conversation avec les peintres de la Renaissance italienne, représentant arbres, anges, nuages à la pointe d’encre sur papier.

Le dessin est aussi un outil mémoriel pour les Sœurs Chevalme, représentées par la galerie 8 + 4 : celles-ci donnent un autre point de vue sur la colonisation que l’histoire officielle, en superposant photographies d’archives et sérigraphies dorées. Ou pour Jérémie Setton, artiste invité de cette année, qui utilise des papiers déchirés issus de sa propre famille pour évoquer l’exil et les traces laissées par l’histoire.

Dessins automatiques

On est frappé par la diversité des pratiques, de l’art manga représenté par la galerie 8 + 4 aux dessins automatiques jetés lors de nuits d’insomnies par Amikam Toren, où l’automatisme et l’instantanéité du geste prennent le pas sur toute préméditation…