Face à l’augmentation de la consommation d’œufs, protéine animale privilégiée en période d’inflation, des tensions dans les stocks ont émergé depuis le début de l’année et certains rayons se sont vidés, parfois sous l’effet des achats de précaution par des consommateurs soucieux.
« Les ventes ont augmenté de 5% en volume cette année (à fin juillet) par rapport à l’année 2024, soit environ 350 millions d’œufs en plus par rapport aux sept milliards de l’année dernière. On a été capable de répondre et de fournir la grande distribution », explique à l’AFP Yves-Marie Beaudet, président du CNPO.
« Qu’on en importe un peu d’Espagne ou d’Italie, ça reste en Union européenne. Mais quand on va chercher en Ukraine, dont les normes ne sont pas en adéquation avec la réglementation européenne, ce n’est simplement pas possible », ajoute-t-il.
Il reconnaît que 300.000 œufs récemment importés selon lui par E. Leclerc ne représentent qu’une très faible quantité, mais « c’est peut-être un coup d’essai » visant à s’approvisionner à moindre coût.