Candidat aux élections municipales, Jean-Philippe Vetter a doté son projet d’une équipe de 19 personnes, toutes expertes dans leurs domaines, afin d’affiner ses mesures avant le scrutin de mars 2026.

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Pierre France

Publié le 30 août 2025  ·  

Imprimé le 30 août 2025 à 08h10  ·  

3 minutes

Au pied de la cathédrale, « symbole de la grandeur de Strasbourg », Jean-Philippe Vetter (Les Républicains) a présenté vendredi 29 août son « XV de Strasbourg ». Une équipe de 19 personnes, chacune experte d’une thématique, qui doit aider le conseiller municipal d’opposition à produire un programme « réaliste et réalisable » pour les élections municipales de mars 2026.

Après un « printemps strasbourgeois » passé à « écouter les citoyens » lors d’une dizaine de réunions publiques dans les quartiers de Strasbourg, Jean-Philippe Vetter estime qu’il est temps de passer à la phase de construction du programme. Coordonnés par François Bouchard, ancien directeur général des services de la Région Grand Est, les experts du « XV de Strasbourg » doivent produire des notes et des mesures, en lien avec les remarques des Strasbourgeois qui se sont inscrits sur le site de campagne de Jean-Philippe Vetter et avec les propos qui seront tenus lors de futures réunions thématiques.

Le « XV de Strasbourg »

  • Alain Renck (Rayonnement, développement économique, université), ancien de BPI France, conseiller du commerce extérieur de la France.
  • Anne Sander (Europe), conseillère régionale et ancienne eurodéputée.
  • Benjamin Stalter (Commerce, artisanat), coiffeur et formateur.
  • Éric Fullenwarth (Urbanisme), ancien dirigeant de la Société d’aménagement et d’équipement de Strasbourg (Sers).
  • Sophia Kechida (Social et associatif), professionnelle du secteur médico-social, fondatrice de l’association AZ Sport Strasbourg.
  • Joseph Muller (Sécurité), ancien directeur de la police municipale de Strasbourg.
  • Max Mondon (Transport et mobilités), Ancien président de l’association Astus (Association des usagers des transports urbains de l’agglomération strasbourgeoise) et secrétaire général adjoint de la FNAUT Grand Est.
  • Bertrand Gillig (Culture), galeriste et président de la SAAMS (Société des amis des arts et
    des musées de Strasbourg).
  • François Labolle (Écologie), professeur agrégé en Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) à l’Université de Strasbourg de biologie et physiologie végétales. Ancien directeur du Jardin botanique de l’Université de Strasbourg.
  • Catherine Balouka (Éducation), ancienne directrice de l’école maternelle Conseil des XV à Strasbourg.
  • Yamina Grosjean (Démocratie), assistante sociale libérale et formatrice indépendante, engagée pour la démocratie participative.
  • Qendrim Kasabaqi (Handicap), représentant départemental de l’association APF France handicap.
  • Bornia Tarall (Dialogue interculturel et valeurs républicaines), ancienne conseillère municipale, militante engagée pour la laïcité et contre le racisme et l’antisémitisme.
  • Sébastien G’Styr (Sport), vice-président de l’Office des Sports de Strasbourg, président la section Quilles de l’ASL Robertsau.
  • Maeva Ntela (Animation de la ville), directrice de boutique à Strasbourg.
  • Maryam Beik Baghban (Bien-être animal), juriste, spécialiste de la législation européenne en matière de protection animale.
  • Calvin Moluh (Quartiers prioritaires), chef de service éducatif de l’Association Les Disciples.
  • Claude Arnold (Santé), médecin du sport, ancien médecin des Internationaux de Tennis de Strasbourg, président de la commission médicale du District d’Alsace de Football.
  • Ysoline Robin-Zelazo (Vie étudiante), étudiante en chimie à l’Université de Strasbourg.

Mais tout ceci doit tenir dans un cadre général, une « vision pour Strasbourg en 2050 » de Jean-Philippe Vetter :

« Il ne s’agit pas de produire un inventaire à la Prévert de mesures éparses. Elles devront contribuer à rendre à Strasbourg sa grandeur, à permettre aux Strasbourgeois de retrouver leur fierté d’habiter dans une ville ouverte, éprise de libertés et capitale européenne. »

Membre de Les Républicains, Jean-Philippe a profité de l’occasion pour rappeler qu’il ne s’agissait pas de construire un programme de droite :

« Strasbourg, ce n’est pas l’Assemblée nationale. Les clivages partisans n’y ont pas leur place. Il s’agit de construire un programme rassembleur, de provoquer une large adhésion et de rebâtir l’attractivité strasbourgeoise. Et j’en appelle à Nicolas Matt (Renaissance, NDLR), Pierre Jakubowicz (Horizons) et Catherine Trautmann (Parti socialiste) : ce qui nous rapproche est plus important que ce qui nous divise ! Sachons dépasser les égos et construire l’union des propositions ! »

Les élus du centre ainsi cités se retrouvent certes dans leur opposition à la maire sortante, Jeanne Barseghian (Les Écologistes), mais ils sont déjà tous engagés dans leurs démarches respectives de mobilisation, dont aucune n’inclue à ce stade de fusion des propositions ou des candidats avec Aimer Strasbourg de Jean-Philippe Vetter.