Alors que la droite et la gauche s’étrillent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux sur la question de la propreté, compétence métropolitaine, le groupe Pour une Métropole du bien commun, où siègent les élus de la gauche marseillaise, a dressé jeudi 28 août au soir le bilan de cinq ans de mandat. Cinq ans à « la tonalité parfois difficile », résume Sophie Camard, la présidente (GRS) du groupe, la ville centre, dirigée par Benoît Payan (DVG), s’étant retrouvée à la Métropole face à une majorité de droite, présidée par Martine Vassal, la candidate (DVD) malheureuse des municipales de 2020. « Cela a été la chronique d’une revanche politique des municipales de 2020, la revanche droite-gauche », poursuit celle qui est aussi maire des 1er et 7e arrondissements.

Sur les finances et la gouvernance, les transports, la voirie ou la propreté, les élus se sont beaucoup affrontés tout au long du mandat. « Une Métropole, c’est un EPCI, un établissement public de coopération intercommunale mais le C a été plus souvent traduit en conflit qu’en coopération, déplore Joël Canicave. Et l’adjoint aux finances (PS) de pointer l’état des finances de la collectivité : « Une Métropole, normalement, c’est u…