Les jours passent, les gens parlent… mais rien ne change. De retour devant les micros, première depuis sa « main tendue » au « Duc », Roberto De Zerbi a forcément été cuisiné à la sauce Rabiot pour son auditoire, vendredi sur les hauteurs de La Commanderie. Le Lombard, regard noir et ton sec, aurait « préféré parler football, tactique ou du match à Lyon ». Il n’empêche, soucieux de passer un tout dernier message, « Roby » a signé une nouvelle, et énième, réplique dans cette vaste farce.
Au lendemain du discours présidentiel, en marge du tirage au sort de la Ligue des champions, et à une centaine de mètres de la fameuse « porte ouverte » par Pablo Longoria, celle de son bureau, De Zerbi a tenu à préciser sa pensée. Ce fameux « conseil » qu’il a donné à son (ex) protégé. « RDZ » l’assure, il n’a « jamais imaginé que Rabiot doive changer d’entourage ». Sous entendu sa mère et conseillère, qui a rhabillé les dirigeants olympiens pour l’hiver dans les colonnes de La Provence (voir l’édition du 22 août). « La seule chose que je lui ai conseillée, et que j’ai répétée, c’est d’aller au club pour s’excuser, a-t-il précisé. Pas forcément du geste qu’il a eu à Rennes, plutôt vis-à-vis de son entourage, dont les paroles ont été disproportionnées. Cela n’a pas été correct envers le président, ses équipiers. »
« Cela ne me regarde plus »
D’après l’ancien meneur de jeu, Adrien Rabiot n’aurait « pas encore jugé bon de suivre ce conseil ». Comprenez que le statu quo règne, tandis que les dernières heures du mercato défilent sans cesse (Milan lorgne toujours sa situation). Un problème pour certains, moins pour d’autres.
« Cette histoire ne me regarde plus, je n’ai plus rien à dire. C’est entre Adrien, son entourage et les dirigeants, a-t-il évacué, avant d’être relancé. Je pense que l’équipe souffre à partir du moment où chacun fait ce qu’il veut. Pour moi, la décision du club a été prise dans l’unique but de faire respecter les règles. La situation me semblait récupérable. Cela a dégénéré, mais pas à cause de nous. Si l’on a envie de faire un pas en arrière avec humilité, comme je l’ai soufflé à Adrien, alors on pourra reconstruire les choses. Si les gens sont emportés par leur ego, alors… je ne peux rien y faire. »
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