« En août, la direction de Weesure a convoqué deux élus CGT, un délégué syndical et un représentant syndical pour des entretiens préalables à un licenciement. Le CSE a ensuite voté en faveur du licenciement du délégué », explique Bader Maoudj, secrétaire général de la CGT Prévention Sécurité des Bouches-du-Rhône.
Il évoque « une répression syndicale contre les élus CGT qui se battent pour les salariés » dans l’entreprise. « Il n’y a rien dans le dossier : des lettres anonymes lui reprochant des faits invérifiables », développe-t-il.

Le délégué syndical en question, Liace Azouani, nie en bloc les supposées accusations. « Il y a eu des pressions sur des agents pour qu’ils témoignent contre moi. Cela fait 21 ans que je travaille ici, j’ai toujours œuvré pour les salariés », assure-t-il. Il entend contester cette décision devant l’inspection du travail et la CGT demande logiquement sa réintégration. Plus globalement, le syndicat dénonce « une chasse aux sorcières des élus CGT ».

Contactée, Weesure Protection assure « qu’il n’y a aucun climat de « chasse aux élus » au sein de l’entreprise et toutes les étiquettes syndicales sont représentées et nous veillons à ce que leurs droits soient respectés ». Du reste, l’entreprise ne communique pas sur « la situation disciplinaire d’un salarié » mais explique avoir « aucun souci avec les élus de l’entreprise ».