Samedi 30 août, plus de 400 pompiers russes poursuivaient leurs efforts pour contenir un incendie déclenché plus tôt dans la semaine par des débris de drone ukrainien, près du « palais » supposé de Vladimir Poutine sur les rives de la mer Noire. Les autorités de la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie, avaient indiqué jeudi que la chute d’un drone avait provoqué un feu dans une zone forestière à proximité de la ville de Guelendjik, rapporte BFM TV.

C’est dans cette zone que se trouve une somptueuse résidence surnommée « le palais de Poutine », dont le président nie être le propriétaire. Des vidéos publiées vendredi montrent les flammes ravageant les arbres, un sol recouvert de cendres et un hélicoptère transportant de l’eau pour tenter de maîtriser le sinistre.

Une propriété de Poutine ?

Pour l’heure, rien n’indique que l’incendie menace directement le « palais de Poutine ». En 2021, l’opposant russe Alexeï Navalny, depuis décédé en prison dans des circonstances troubles, avait publié une enquête accusant Vladimir Poutine d’être le propriétaire de cet immense domaine situé dans une zone touristique de la mer Noire, accusation que le président a toujours niée.

Selon cette enquête, l’ensemble fastueux, financé par la corruption, comprendrait des vignobles, une enceinte de hockey sur glace et même un casino.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine en 2022, Kiev se défend notamment en frappant la Russie avec des drones. Ces attaques auraient modifié certaines habitudes de Vladimir Poutine : craignant pour sa sécurité, il aurait par exemple cessé de se rendre à Sotchi, désormais à portée des drones, selon le site russe d’investigation Proekt.