Vendredi 29 août, Marla-Svenja Liebich, anciennement connue sous le nom de Sven Liebich, assigné homme à la naissance avant une transition de genre, devait se présenter à la prison de Chemnitz, en Saxe, pour commencer à purger la peine à laquelle elle avait été condamnée en 2023.
Mais il n’en a rien été, à en croire un message publié sur son compte X. « L’exploit d’un tour de magie : tous les regards sont attirés vers l’arrière-plan tandis que le sujet disparaît dans l’ombre », a-t-elle écrit, révélant sa fuite.
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Sven Liebich, 54 ans, était une figure bien connue des milieux d’extrême droite en Allemagne de l’Est. Selon la presse allemande, il était membre du réseau néonazi Blood and Honour, fondé en 1987. Condamné à 18 mois de prison pour incitation à la haine, diffamation et outrage, il avait notamment multiplié les prises de position xénophobes et transphobes.
Une critique de la loi sur l’autodétermination
Car c’est bien toute l’ironie de cette affaire : Marla-Svenja Liebich n’est, a priori, pas une défenseure des droits des personnes LGBT, mais une transphobe convaincue. Selon des médias allemands, cités par Courrier International, la procédure de transition de genre effectuée par Marla-Svenja Liebich en 2024 visait à ridiculiser la loi allemande votée le 1er janvier de cette même année, prévoyant le droit de changer de prénom et de genre sans présenter de documents médicaux, en en faisant la […] Lire la suite