Face à la chute attendue du gouvernement le 8 septembre, Édouard Philippe a plaidé pour un accord élargi entre partis «de gouvernement», samedi, dans le Val-de-Marne. Soutien de la lutte de François Bayrou contre la dette, il a toutefois nuancé son opposition entre «jeunes» et «boomers».
Édouard Philippe avait prévu de prononcer un discours de rentrée consacré à la jeunesse, ce samedi, sur les pelouses du stade Paul Meyer de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne). Mais la chute quasi-inévitable du gouvernement, à l’issue d’un vote de confiance, le 8 septembre, l’a poussé à adapter son intervention devant quelque 700 sympathisants de la branche jeune de son parti, Horizons.
De son aveu, chacun a été «surpris», «intrigué» par la décision de François Bayrou, sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, d’engager sa responsabilité sur le principe du désendettement de la France. Pour autant, «je suis d’accord avec le constat qu’a dressé le premier ministre», a-t-il affirmé au micro, un «constat sévère» mais «juste» : «notre État est dans une situation financière compliquée».
Mercredi, le candidat déclaré à l’élection présidentielle a émis des doutes sur le «pari risqué» de François Bayrou, en pointant un manque de négociations avec les partis d’opposition : «Quand vous demandez la confiance, il faut essayer de la construire». Mais, ce samedi, il préfère mettre l’accent sur son soutien à sa démarche. «Si nous ne prenons pas les bonnes décisions, alors nous nous exposons à…
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