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10 septembre : les Insoumis espèrent un raz-de-marée
Premier parti à avoir soutenu l’initiative « Bloquons tout » du 10 septembre, obligeant les autres formations de gauche à se rallier au mouvement, La France insoumise appelle dorénavant à la grève générale. Un contraste avec ses hésitations à l’apparition des Gilets jaunes.
« La question c’est où, quand et quoi, lance Catherine. Comment bloquer sans se mettre les gens à dos et comment les embarquer avec nous », pointe-t-elle. Grève ? Barrages filtrants ? Ronds-points bloqués comme aux plus belles heures des gilets jaunes ? « On va étudier tout cela, mais une chose est sûre, le mort d’ordre est de tout bloquer », indique Olivier Brunaud, professeur de SVT et représentant du syndicat FO des lycées et collèges, qui animait la réunion.
« Ras-le-bol » général
Sous le regard de la police, garée à quelques mètres du groupe, les discussions se sont déroulées hors presse. Pas de photo non plus. La colère se veut pour l’instant anonyme. Dans le groupe, on retrouve plusieurs anciens gilets jaunes, qui ne le cachent pas, prêts à repartir pour un tour. Tous disent en avoir « ras-le-bol », comme cette ancienne assistante maternelle de 74 ans, en colère. « Je suis en rage. J’ai travaillé toute ma vie pour 900€ par mois. Comment je peux vivre avec ça ? »
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Outre Olivier Brunaud, qui avait déjà chapeauté l’opération « collège mort » à Félix-Gaillard, en décembre dernier, en marge de l’opération « Ville morte » lancée par la CGT, était aussi présent Gaël Desvard, animateur du Groupe d’Action Grande Champagne, proche de LFI. De toutes les dernières mobilisations sociales, il était le suppléant de Carole Ballu, la candidate investie par LFI pour le Nouveau Front populaire aux dernières législatives.