Le musée de la Vieille Charité, à Marseille, abrite la deuxième collection d’Égypte antique derrière le Louvre à Paris.

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La stèle funéraire égyptienne, vieille de plusieurs milliers d’années, peut-être d’une grande valeur marchande, semble avoir été dérobée avec la facilité d’un chapardage de bibelot au rayon bazar d’un supermarché.

Le larcin s’est pourtant déroulé, début septembre 2017, dans un lieu censé bénéficier d’une étroite surveillance : le musée d’archéologie méditerranéenne de la Vieille Charité, à Marseille. Un site qui présente la deuxième collection d’Égypte antique la plus précieuse de France, derrière le Louvre à Paris.

Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, c’est en pleine journée que le malfaiteur s’est emparé de la pièce, de taille moyenne, avant de sortir tranquillement du musée qui accueillait, au rez-de-chaussée, une exposition consacrée à l’écrivain Jack London.

Une seule gardienne

Un forfait facilité par le fait que la salle où la stèle funéraire était exposée n’aurait été gardée que par une seule gardienne. « On peut, oui, penser qu’il y a eu un défaut de surveillance », glissait alors un proche du dossier.

Une importante partie du musée de la Vieille Charité est consacrée à l’Égypte antique.Une importante partie du musée de la Vieille Charité est consacrée à l’Égypte antique. / PHOTO Archives LP

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